Malgré tout, cet été, à force d’écouter Hit West, RTL et Nostalgie dans mes allers-retours entre la Bretagne, l’Île-de-France et la Belgique, je me suis bien remplie les esgourdes pour préparer ma nouvelle vie de fonctionnaire. Certes, ce n’était pas riche en découvertes, mais ça n’empêche pas que je me suis bien marrée. Petit digest.
La relève ? Mouais.
Je crois que le concept de relève durant l’année 2015 m’excite autant que Chaleur humaine de Christine and The Queens. A propos, j’ai pris peur quand je me suis mise à comprendre le sens d’une de ses chansons. J’ai cru que j’avais perdu sens à ma vie, à force d’être inactive.
Limite, je me suis prise d’amour en comparatif pour Louane Emera. Pourquoi ? Parce qu’au moins, ses paroles sont peut-être niaises, mais au moins, je les comprends. Oui, j’ai honte.
Autre petite gamine à laquelle je trouve du talent, la Marseillaise Marina Kaye a su me toucher en plein cœur. Vous pourrez me dire : Ouais, mais elle, ça ne compte pas, elle chante en anglais. Certes. Mais avouez quand même que Homeless a une putain de mélodie accrocheuse.
Je tapais l’an dernier sur les Frero Delavega. Sauf qu’à force d’écouter Le chant des sirènes, je me suis mise à chantonner sur cet artefact de chanson de Gérald de Palmas. Oui, là encore, j’ai très très honte.
Par contre, mais qu’est-ce que vous avez tous eu avec Vianney ? Je veux bien avoir des goûts de vieux, avoir 35 ans de retard musicalement – ce qui a donné une super vanne du DJ de mon mariage : Nom de Dieu, mais quelle âge a la mariée ? –, mais là, non, merde. Vianney, donc, plébiscité non pas par Radio Nostalgie, mais par Virgin Radio, nous sort un morceau d’une virginité absolue. Tant la voix, que la gueule – on a dit pas le physique ! – et le prénom, on dirait un membre des enfants de la Croix de Bois. Et ce clip, nom de Dieu, ce clip ! Et ça, c’est plébiscité en 2015 ? Juste, merde.
Ce qui me réjouit réellement en 2015
Car oui, il y a des choses qui m’ont réjouie cette année en termes de saillies musicales. Et là encore, je ne saurai que remercier (le peu que j’ai écouté de) Oüi FM en ce début d’année.
Tant en radio qu’en live, le petit bonbon du printemps est français et s’appelle Radio Elvis. C’est faussement désinvolte, c’est joli à entendre, ça me rappelle beaucoup de sons français que j’aime bien. Et c’était aussi sympa à entendre lors du Oüi FM Festival au mois de juin.
Mais surtout, surtout, ma grande claque de l’année restera le retour de Francis Cabrel. Même si elle a été accompagnée d’une biographie putassière, la sortie de l’album In Extremis prouve une chose : le troubadour d’Astaffort n’est jamais aussi bon que lorsqu’il croise son univers folk aux sons américains les plus roots. La preuve que cet album m’a retournée : j’ai cité Partis pour rester dans ma prière de mariage.
Et maintenant ?
Je n’ai pas été friande de lives cette année. En vérité, Noel Gallagher s’est taillé la part belle, puisque je l’ai vu deux fois avec un Mari ultra fan et qui s’est transformé en gosse de 4 ans à chaque fois. Je me suis aussi lancée dans l’organisation du concert de Pierre Perret dans mon cher village – ne vous moquez pas. Mais surtout, au mois de décembre, je verrai une de mes idoles, Laurent Voulzy, en concert avec Alain Souchon. J’ai hâte.
Mais surtout, il me faut faire une playlist déprimante pour la rentrée. Comme je reprends comme fonctionnaire et que j’ai le même rythme que 12 millions de personnes, j’ai juste envie de pleurer en cette fin août. Alors pourquoi ne pas écouter de la musique chialante, à l’instar de ce grand titre méconnu de Grant Lee Buffalo qu’est Fuzzy ?
(Si vous avez d’autres trucs de cet acabit hors Radiohead et Muse, je suis preneuse)
Back in the professional game, me voici de retour avec mes playlists et mes mauvaises influences. Enfin, j’espère. De toutes façons, à force de côtoyer des boutonneux, je serais bien forcée de m’updater régulièrement.