Nous continuons notre décryptage des plus belles oeuvres lyriques et politiques de la fin du XXe s. dues à l'influence de Mai-68 et nous allons les consacrer à un poète maudit par excellence, Mike Brant, trop tôt disparu parce qu'il ne pouvait supporter la chappe de plomb d'une société bourgeoise qui ne lui permettait pas de révéler son talent si original. En réalité, Mike Brant était un artiste en constante rébellion contre son temps comme l'atteste sa chanson Serre les poings et bats-toi, un être déchiré tel un personnage de Musset comme l'exprime Qui saura, une personne en quête d'infini comme le prouve Laisse-moi t'aimer. Mais son texte le plus engagé prônant un idéal de vie totalement différent des normes bourgeoises…