Critique : Un thriller psychologique à glacer le sang ! Génial ! Nous suivons Sarah, rescapée d'un psychopathe qui l'a enlevée, séquestrée et torturée pendant plusieurs mois avant qu'elle n'arrive à s'échapper. Sa meilleure amie, Jennifer, enlevée en même temps qu'elle, n'a quant à elle, pas survécu à cette épreuve... Leur bourreau est connu et emprisonné, il s'agit de Jack Derber, professeur d'université qui va malheureusement sortir de prison très prochainement et qui, de sa cellule, continue de maintenir une emprise psychologique sur ces victimes grâce à des lettres qu'il leur adresse. Sarah en s'échappant à sauver sa vie mais aussi celle de deux autres jeunes femmes. Celles-ci, tout comme Sarah, garderons cette épreuve gravée à jamais dans leur mémoire. Pour empêcher Jack Derber de sortir de prison, mais aussi, dans l'espoir de retrouver le corps de son amie et pouvoir lui offrir un enterrement et enfin tourner la page, Sarah va commencer une enquête minutieuse grâce aux indices trouvées dans la dernière lettre de leur tortionnaire. Les chapitres s'entremêlent et nous découvrons pas à pas l'enquête de Sarah mais aussi son séjour en captivité et son évasion. Une intrigue psychologique à couper le souffle, une fois commencé, on ne peut plus le lâcher jusqu'au grand final !
Extrait : Ce jour-là, il m'a conduite dans la bibliothèque. La pièce paraissait démesurée, avec de hauts plafonds et des murs couverts d'étagères en chêne hors de prix, aux cases débordant de livres. Chacun d'eux était revêtu d'une reliure blanc cassé qui 'empêchait d'en lire le dos. Ils étaient étiquetés, et bien que, lors de mes permissions à l'étage des mois suivants, je les aie regardés fixement pour détourner mon esprit de la douleur qu'il m'infligeait dans cette pièce, je n'ai pas réussi à en déchiffrer les titres. J'avais comme perdu ma capacité à lire.Au centre de a pièce se trouvait un énorme chevalet qui, je l'apprendrais plus tard, était la réplique d'un instrument de torture médiéval. Il était exposé comme un élément de décoration, une plaisanterie. Mais c'était loin d'en être une. Quand nous montions à l'étage, nous allions sur le chevalet.