Je sais, aujourd’hui c’est la rentrée mais elle peut bien attendre demain, la rentrée, pour démarrer en fanfare.
Oliver Sacks est mort. Médecin, neurologue et écrivain britannique, auteur du célébrissime L’HOMME QUI PRENAIT SA FEMME POUR UN CHAPEAU (1985), Sacks était atteint d’une grave maladie depuis plusieurs mois déjà, une récidive d’un cancer ou quelque chose dans le genre. Peu après avoir appris qu’il était atteint de ce mal incurable alors qu’il se pensait en pleine forme, Olivier Sacks a publié une tribune superbe dans les colonnes du New York Times le 19 février 2015 (clic), MY OWN LIFE, un texte positif, optimiste, teinté d’une profonde humanité, une ode à la vie, très loin du matérialisme ambiant et de la pensée en 140 caractères.
Il n’est pas besoin d’être bilingue pour apprécier la force de ce texte, mais si vous avez du mal avec l’anglais (comme moi) des passages traduits à lire là (clic) ou bien encore une présentation d’Oliver Sacks et de son oeuvre ici (clic). En voici 2 phrases rien que pour vous…
« Il y a un mois, je me sentais en bonne santé, en très bonne santé même. À 81 ans, je nage toujours chaque jour plus d’un kilomètre et demi, mais ma chance m’a abandonné. Il y a un mois on a découvert que j’avais des métastases multiples dans le foie. »
…
«Je me sens intensément en vie et je veux et j’espère, pour le temps qui me reste, approfondir mes amitiés, dire adieu à ceux que j’aime, écrire davantage, voyager si j’en ai la force, et atteindre d’autres niveaux de compréhension et de perception du monde.»
Son blog se trouve ici (clic) et vous trouverez tous ses bouquins dans votre librairie de quartier.
Paradiso comme on dit en Italie.
A demain pour la rentrée des classes.