Il fait beau, les oiseaux chantent, c’est un jour parfait pour se perdre dans le Grand Parc de Miribel, près de Lyon, pour notre dernier rendez-vous festivalier de l’été : Woodstower.
Depuis les débuts du blog, on soutient ce festoche même si on n’a pas pu s’y rendre depuis un moment. Si c’est pas notre première fois à ce festival, notre dernier rencard remontait à 2010. En 5 ans, le festival a évolué et a pris en ampleur : on a pas moins de 4 scènes à disposition dont une très joliment décorée pour la trance. Mais trêve de blabla.
En ce samedi 29 août, on arrive assez tôt sur le site du festival. Ça nous permet de faire un peu les boutiques présentes sur place, de boire une bonne bière. De la Ninkasi à 5€, et de la musique live dans un cadre enchanteur, c’est un peu notre vision du paradis. On assistera d’ailleurs aux balances de notre chouchou, Jeanne Added. On est tellement dans l’ambiance qu’on en veut plus. « Vous savez qu’on fait un concert après ? » répond Jeanne. Ok, on patientera encore un peu.
Ce qui est bien avec Woodstower, c’est que la plupart du temps, on ne connait grand-chose des artistes à part quelques exceptions. Donc festival découverte. Notre soirée commencera réellement avec John Milk. Un peu de soul pour l’apéro, calés en haut de la butte avec la scène en contrebas. Bien bien, tout ça ! Bon, ce n’est pas non plus le meilleur concert de la soirée mais ça permet de glisser tranquillement dans l’ambiance.
19h30, on retrouve Jeanne Added sous le chapiteau. On a déjà vu la demoiselle aux Eurocks, il n’y a pas si longtemps. On avait adoré mais on se rend très vite compte que Jeanne a pris davantage en assurance. Peut-être que ça vient du fait qu’il fait moins chaud qu’aux Eurocks, qu’on est abrité sous un chapiteau, que les éclairages ajoutent encore un peu plus à la musique, mais dans tous les cas, on prend notre pied pendant tout le set. Et ce, même lorsqu’une coupure de courant vient arrêter Jeanne en plein élan, dès la deuxième chanson. Peu importe, elle reprend avec puissance au bout de quelques minutes. Si on avait adoré son concert aux Eurocks, on a été encore plus conquis à Woodstower. Jeanne, on t’aime !
C’est bien tout ça, mais il est temps d’aller manger un bout. Pas une grande réussite à ce niveau-là. Le burger sans pain (ou plutôt avec une espèce de galette de maïs) ne nous convainc pas vraiment. On le mange néanmoins en écoutant Tifa’s, groupe indie rock, fortement influencé par Radiohead. C’est même assez flagrant sur certains morceaux. On jette ensuite un œil à Skip&Die mais cette fois-ci, le son du micro est vraiment très criard. Ça fatigue vite lorsque la chanteuse chante. Mais musicalement, c’est plutôt intéressant et l’ambiance à Woodstower est déjà au top.
On s’éclipse du côté de la scène Hadra, pour Lakay, de la world-dub (selon le programme). On est loin d’être des spécialistes dans ce style de musique, mais vu qu’on aime particulièrement les cuivres en ce moment, ça passe bien. Surtout dans le décor monté pour l’occasion. On regrette juste un peu trop de fumée artificielle par moment mais si ce n’est que ça, c’est pas bien grave. On rejoint brièvement, la scène Club pour Thylacine qu’on avait envie de voir mais finalement, on peine à rentrer dans le concert. On leur préfère le duo de rap Chill Bump. Le duo met une ambiance de folie du côté de la Pépinière, et leurs morceaux à l’ancienne avec scratch et samples sont supers cools à écouter. Une bonne surprise.
On retourne au Chapiteau pour voir The Shoes. On n’attendait pas grand-chose du concert pour être honnête. On n’était pas vraiment sûr que ça passerait bien en live, mais on s’est trompé et on reste scotchés du début à la fin, complètement hypnotisés par les visuels habillant chaque morceau. Et pour le coup, ça finit de faire monter l’ambiance dans le festival.
Il nous faudra une bonne pause pour se remettre de ce concert. On reprend notre place préférée du côté de la Pépinière, où Fowatile lance son « plastic funk » (encore une étiquette bien étrange). On n’accroche pas du tout mais, c’est pas grave, on est assis et on reprend des forces pour Mr. Oizo. Il est un peu plus de 2h du matin, c’est parti ! C’est chaud dans le Chapiteau. Tout le monde semble complétement défoncé. Des mecs escaladent les poteaux soutenant la toile géante. En bref, c’est la folie. Pas de fioritures ni de visuels pour Mr. Oizo, mais un gros set DJ bien lourd par moment. On passe quand même un bon moment mais on préfèrera s’éclipser en dehors du Chapiteau pour laisser les animaux danser entre eux (on insulte personne, on fait référence à un morceau de Mr. Oizo, hein !)
Notre festival Woodstower s’achève sur ces notes et on regagne péniblement nos pénates ! De la bonne musique, de la bonne bière. Que demande le peuple ?!