loin, on oublierait, comme les choses
sont faciles
quand on a tout perdu, quand
on croit que tout est perdu et que
le désespoir
travaille seul, puisqu’il est pur,
on serait loin, on
marcherait et ce serait
un horizon peut-être, où se recueillir.
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Claude Esteban (1935-2006) – Sept jours d’hier (1993)