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Carrière professionnelle et course à pied... le dilemme.

Par Fanny (trail&co)
Carrière professionnelle et course à pied... le dilemme.Concilier sa carrière professionnelle avec sa vie de famille n'est déjà pas une tâche aisée, alors rajoutez-y plusieurs heures d'entraînement hebdomadaires et vous obtiendrez un véritable casse-tête chinois, bien souvent source de stress et de compromis.
Rien de plus honorifique que de vouloir mener une carrière professionnelle digne de ce nom. Se dépasser, s'investir, progresser, nous sommes des milliers à avoir un projet professionnel plus ou moins bien défini, de même que des objectifs à court et moyen termes. Malheureusement, selon la boîte dans laquelle vous travaillez, l'investissement n'est pas toujours récompensé...
Mais au placard les honneurs, votre satisfaction personnelle est bien plus gratifiante. N'est ce pas ?^^ Personnellement, c'est ce que j'ai choisi, j'ai fait des études. Des (trop ?) longues études pour avoir une situation confortable à l'avenir et surtout parce que j'aime ce que je fais, je voulais m'investir réellement dans un projet professionnel dans lequel je puisse m'épanouir et me dépasser, comme je le ferais en course.
Oui mais voilà, mon travail n'est pas tout dans ma vie. J'ai un compagnon, une famille (pas encore d'enfant), des amis, et une passion ! La même que vous d'ailleurs si vous lisez ceci : j'aime courir. J'aime la montagne, gambader sur les sentiers, en baskets ou en chaussures de randonnée, voire même avec des skis. Une passion qui ne m'a jamais quitté mais qui grandit chaque jour un peu plus. Une passion que j'aime vivre à 100% et une passion que j'aime agrémenter d'une petite touche compétitive. Un esprit compétitif avec moi-même, envie de progresser, de battre mes records personnels, de courir plus aisément, de grimper plus rapidement.
Carrière professionnelle et course à pied... le dilemme.
Qui dit compétition, progrès et dépassement de soi dit aussi INVESTISSEMENT. Et donc, de longues heures d'entraînement. Parce qu'il ne faut pas s'en cacher, le trail c'est dur. C'est dur et si l'on veut progresser, trois à quatre séances d'entraînement hebdomadaires sont nécessaires.
Bientôt 4 semaines que j'ai commencé mon CDI, et 4 semaines que je tente de m'organiser au mieux pour concilier tout ça. Entre les 40-45h au travail par semaine, 1h30 à 2h de trajet par jour, j'ai du apprendre à y caser les entraînements... et à ré-organiser le contenu des séances car en semaine, hors de question d'aller vadrouiller dans la pampa loin de chez moi. Les deux premières semaines ont été un peu difficile, mais je commence à m'adapter ! Voici donc quelques astuces ;-)
Carrière professionnelle et course à pied... le dilemme.
1. Créneaux horaires : s'adapter, se libérer.
Quand on veut, on peut ! Un peu trop facile ce dicton non ? Pourtant, en analysant son emploi du temps, il y a souvent moyen de s'arranger. De mon côté, je n'arriverai jamais à me lever à 5h du matin pour aller courir (je commence à 9h), alors il me reste le soir ou le midi. En ce moment, je finis rarement après 19h, et je préfère m'entraîner avec mon compagnon, alors nous avons choisi d'y aller dès que je rentre. Cela nous fait rentrer vers 21h, donc autant vous dire que je ne vois pas passer la soirée ! Dès que je finirai plus tard, j'irai courir le midi, et cette solution est bien souvent choisi par les parents qui doivent s'occuper de leur(s) enfant(s) le soir et le matin.
En pratique : 3 à 4 entraînements pour progresser, en en calant 2 le week-end, celà revient à s'organiser une séance ou deux dans la semaine. Gérable, non ? Allez, essayez ! Et n'oubliez pas que, pour garder la motivation et persévérer, rien de mieux que la routine et donc des créneaux fixes (tous les mardis, tous les jeudis...).
2. Plan d'entraînement : accepter les aléas.
Je ne sais pas pour vous, mais moi je fonctionne aux plans d'entraînement depuis l'année dernière. J'y ai trouvé une réelle source de motivation, de progression et de nouveauté dans les séances. Mais avec le boulot, il n'est pas toujours facile de suivre le plan à la lettre. Je l'accepte sans culpabiliser, je m'adapte.
En pratique : la semaine, privilégiez plutôt des séances courtes et/ou de qualité (la séance de VMA par exemple), et le week-end les séances un peu plus longues (seuil, sortie longue). Tout est une question d'organisation !
3. Motivation : ne pensez pas, foncez !
Avec un tel emploi du temps, pas le temps à la réflexion. Vous hésitez encore à faire votre séance ? Il pleut ? Il y a du vent ? Il commence à faire nuit ? NON NON, vous enfilez vos baskets et hop vous foncez vous entraîner, un point c'est tout ! Je pense que c'est plus une habitude, je ne me pose plus aucune question en rentrant du boulot, je m'habille directement et je file.
En pratique : Éviter les moments creux, si vous courez le soir, allez-y tout de suite en rentrant. Le matin, au réveil. Il ne faut pas se poser mille questions, équipez-vous, sortez et vos doutes s'évaporeront rapidement, subtilement remplacés par un sentiment de zénitude.
Maintenant, vous n'avez plus d'excuses ! Pensez tout de même à vous reposer, le sommeil est la clé de la récupération musculaire et est vital à votre santé, ne l'oubliez pas :-) Et si vous avez d'autres astuces, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire !

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