Le chef de l'État se rend au Liban et a invité les dirigeants des partis représentés à l'Assemblée nationale à l'accompagner : Patrick Devedjian, Jean-François Copé et Jean-Pierre Raffarin pour l'UMP,
François Hollande pour le PS, François Bayrou pour le MoDem, Marie-George Buffet pour le PCF et Jean-Michel Baylet pour le PRG.
La mauvaise nouvelle vient des deux oublis (ou plutôt omissions) : les Verts (cinq sénateurs et quatre députés) et le MPF (trois sénateurs et deux députés). On ne règle pas ses comptes sur la scène internationale. Concernant le MPF, l'AFP précise :
" Il [Guillaume Peltier, porte-parole du MPF] s'est étonné de cet apparent "oubli" alors que le président du Parti Radical de Gauche (PRG) est lui du voyage, et que le chef du MPF est "régulièrement" invité à l'Elysée dans le cadre des consultations de M. Sarkozy avec les chefs de partis représentés au Parlement.
M. de Villiers a la "double nationalité" franco-libanaise, cette dernière lui ayant accordée "à titre symbolique" après un voyage effectué en pleine guerre à l'automne 1989 pour soutenir le général Michel Aoun, à l'initiative notamment de Jean-François Deniau, a-t-il rappelé".
Deuxième surprise : Contrairement à ce qui était prévu, le chef de l'Etat, qui est aussi chef des armées, ne rendra pas visite aujourd'hui aux 1800 soldats français engagés au sein de la Finul. Le ministre de la Défense s'en chargera.
La présidence explique que Nicolas Sarkozy a voulu que sa visite garde "un caractère exclusivement politique". Il rencontrera néanmoins la "communauté française" à la
résidence des Pins (photo), demeure de l'ambassadeur de France au Liban.