Mâcon est une commune de la région Bourgogne. Au dernier recensement de 2012, la commune comptait environ 33.000 habitants.
La ville s'étend sur la rive occidentale de la Saône, entre la Bresse à l'est et les monts du Beaujolais au sud. Mâcon est la ville la plus méridionale de la région Bourgogne, ce qui lui donne avec ses toits de tuiles romanes et ses façades colorées un petit air de ville du sud.
L'agglomération mâconnaise tire son origine de l'établissement d'un oppidum et d’un port fluvial par le peuple celte des Éduens. Elle est citée par Jules César au Ier siècle avant JC. Connue alors sous le nom de Matiscone, la ville se développe rapidement au cours des deux premiers siècles de notre ère. Au cours du IVe siècle, elle se fortifie.
Au Moyen Âge, Mâcon est le chef-lieu d'un comté rattaché au duché de Bourgogne. En 1477, à la suite de la mort de Charles le Téméraire, Louis XI confirme par lettres patentes les privilèges de la ville et du comte de Mâcon.
En 1500, Mâcon est une petite ville de 4000 habitants environ, ville commerçante en raison de sa situation sur les bords de la Saône, riche de nombreuses églises et de monastères, ville fortifiée faisant frontière entre la France et la Savoie. Les ordonnances de l'évêque de Lyon François de Rohan en 1529, de l'évêque de Mâcon Louis de Chantereau en 1530, du roi Henri II lui-même en 1551 dans une lettre adressée à l'évêque de Mâcon sur l'inconduite des religieux dans cette ville, sont des signes révélateurs de l'état moral et spirituel d'un certain nombre d'ecclésiastiques à cette époque... C'est en 1533 que les doctrines de Calvin sont répandues à Mâcon par un ecclésiastique, Alexandre Canu, qui avait fait un séjour à Neuchâtel et à Genève. Ces doctrines furent favorablement accueillies à Mâcon.
Charles IX, venant de Chalon, s’arrête le 3 juin 1564 dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. La ville est stratégique : c’est une porte d’entrée du royaume potentielle pour les Suisses ou les mercenaires allemands dans le contexte des guerres de religion. Il y est accueilli par la reine Jeanne de Navarre, dite la « reine des Protestants », et mille cinq cents huguenots.
En 1790, la ville devient chef-lieu du département de Saône-et-Loire nouvellement créé.
En 1814, elle est envahie par les armées autrichiennes puis libérée deux fois par les troupes françaises avant d'être définitivement occupée jusqu'à la chute de l'Empire. Après le retour de Napoléon et les Cent-Jours, Mâcon et le Mâconnais sont à nouveau pris par les Autrichiens.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Mâcon était la première ville en zone libre entre Paris et Lyon. Elle est libérée le 4 septembre par les troupes débarquées en Provence.
Visitée en 2009
D'après Wikipédia