Comme il semble que mes trois petits résumés sur les couples gluons-quarks aient soulevé quelques remarques , je vous propose pour mon 4ème article d’en revenirà la forme plus libre d’un dialogue avec CLARA
-« Puisque tu t’es toi-même étonnéPAPYde certaines des propriétés prêtées aux gluons , je crois qu’il est temps que tu t’exprimes cette fois ci personnellement …Et pour commencer sort de cet article de POUR LA SCIENCE …Es-tu bien sûr que ce qui y est rapporté est accepté par les cercles scientifiques reconnus ???-
-« Je ne peux mieux faireCLARA , que de te renvoyerchez les professionnels duCEA qui traitent de ces questions ..Voici le dernier résumé de SACLAY/IRFU sur ces sujets(été 2015)…Mais saches que je ne passe pas mon temps a essayer de tromper mes lecteurs !Donc ,je cite ( copier- coller) : « L’interaction entre quarks et gluons est décrite par la théorie de la Chromodynamique Quantique (QCD). Cette interaction, dite forte, les confine à l'intérieur des protons, neutrons et autres hadrons. Lorsqu’un hadron est cassé, les quarks et les gluons le constituant, au lieu de se libérer, se recombinent avec d'autres quarks et gluons fraichement crées pour en former de nouveaux hadrons aux propriétés différentes. Cependant, pour des températures très élevées, la QCD prédit la diminution progressive de la force forte au point que le confinement ne s’appliquerait plus. La matière serait alors dans un nouvel état de quarks et de gluons libres, appelé plasma de quarks et de gluons (QGP).
Environ un millionième de seconde après le Big Bang la température de l’Univers était environ 100.000 fois supérieure à celle régnant au centre du soleil. Les conditions nécessaires à la présence du QGP y étaient réunies. Depuis l’Univers s’est refroidit et le plasma a donné lieu aux hadrons que l’on observe aujourd’hui. Depuis trente ans, des expériences cherchant à reproduire ces conditions en laboratoire se succèdent du SPS au LHC au CERN près de Genève en passant par le RHIC au BNL près de New York. Des noyaux d’atomes lourds, e.g. de Plomb, y sont accélérés à une vitesse proche de celle de la lumière suffisante pour créer, lors de la collision entre noyaux, un QGP si petit (environ la taille d’un noyau, 10-15 mètres) et qui se refroidit si vite (environ 10-23 secondes après la collision) qu’il est impossible de l’observer directement.
D'énormes détecteurs de particules sont utilisées afin de reconstruire les milliers des particules résultant de l'hadronisation du QGP ainsi que de celles, appelées sondes dures, qui sont créées aux tous premiers instants de la collision, avant même que le QGP soit formé, et qui l'auront donc traversé. L'étude des débris de la collision permettent de remonter à la formation du QGP pour en étudier ses propriétés. »
-« Merci PAPYde cette fidélitéaux auteurs et c’est en gros ce que tu nous as raconté….Mais tu tiens précisément là le sujetQUI ME PASSIONNE !Comment expertise –t-on doncces carambolages et ces recombinaisons ?Et comment en déduit- on ces étranges propriétés des gluons et ces boules de glue ?
Don't be kidding me CLARA ,/ I need a seed of humour!( my picture!)
-« Ah non CLARA,je ne vais pas te décrire à nouveau tous les détails techniques des installations ducollisionneur LHD/CERN ! Si GOOGLEme fait la faveur de conserver tous mes articles publiés ici , c’est une chance car cela rend pratique leur rappel…Il te suffira alors par exemple d’y inscrire « Atlas/CERN olivier-4 blogspour les récupérer … (Le Pouvoir etc 194 à 1999) . Jeveux bien ,en revanche t’en rappeler les principes :dans une collision de « paquets » on a des entrants et des sortants .Et ces derniers évoluent , depuis l’instant zéro de la collision jusqu’à leur sortie des lieux de détection…Il y a donc lieu de suivre les trajectoires des masses et des diverses formes d’énergies collectées dans ces trajectoires …Grace ensuite à un énorme ensemble de calculs menés avec les calculateurs idoines ,il est possible de les reconstituer et ensuite de les discriminerpuis d’ accumuleret de traiter les résultats par des statistiques appropriées ….
--« Mais comment est-on surPAPYde collecter tout ce qui a été généré lors de la collision ?
-« Lesinstallations des 4 expériences duLHDsont dédiées à des masses ou des énergiesQUI ACCEPTENT D’Y LAISSER LEURS TRACES !Et si un phénomène mystère ou tant soit peu « schmilblick »n’’ ylaisse rien transparaitre, c’est le dépouillement des bilans énergétiques associésqui peut éventuellement soulever le coin du voile…Mais il ne faut pas attendre des miracles de tout détecteur inadéquat et de tout calcul et par exempleles divers neutrinos , ne sont pas pixelisables !!
A suivre