EVERYTHING EVERYTHING – Get to heaven (2015)

De qui parle-t-on ? :

Groupe anglais, actif depuis 2007, composé de Jonathan Higgs, Jeremy Pritchard, Michael Spearman et Alex Robertshaw.

De quoi parle-t-on ? :

Electro-rock dynamique, parfois légèrement emphatique, aux arrangements un peu décalés qui rappellent les débuts des Klaxons.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Difficile de rester en place avec les bouillants To the blade et Distant plast.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Les refrains enchanteurs des mélodies de Get to heaven les conduiront effectivement tout droit vers le paradis de la pop.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le groupe prend un virage plus orienté vers le grand public. Cet album contient quelques pépites pop qui pourraient connaître un grand succès.  

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

La musique part parfois un peu dans tous les sens, mais cette Electropop tubesque demeure très agréable à l’écoute en format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Ce nouvel opus d’Everything Everything est un véritable concentré de dynamisme, de bruit, de fureur et d’éclectisme, c’est une fantastique explosion des sons et des couleurs.

Get to heaven est pourtant moins foutraque que le précédent exercice Arc, le chant de Jonathan Higgs perd un peu de ses effets mais est au final mieux maitrisé. Alors bien sur, parfois les anglais en font des tonnes et nous crispent un peu avec leur surenchère Electro sur des titres  comme The wheel ou Fortune 500. Mais les énormes To the blade et Distant plast, avec son spoken word plein de groove, sont là pour gommer ces quelques imperfections. Le groupe arrive même à nous surprendre avec quelques popsongs graciles, à la sensibilité à fleur de peau, la triplette Get to heaven, Regret et Spring/Sun/Winter/ Dread en est la démonstration parfaite.

Les originaires de Manchester ont fluidifié, lustré et refait les réglages de leur très belle mécanique et malgré quelques titres un peu pénibles et inutiles, l’impression d’ensemble laissée par ce Get to heaven est plutôt excellente.