Dior : un fétichisme sur mesure

Un service toujours plus perfectionné pour un luxe toujours plus haut : après les costumes, les chemises ou les robes-hautes coutures, c’est du côté de la chaussure que la maison Dior se penche. Son service « Made to order » propose d’étendre l’excellence de ses ateliers aux souliers haut-de gamme: ici un modèle classique, un intemporel de la garde robe dégradé en 3 coloris. Les derby François Ier, un modèle iconique de la maison.

Un confort absolu, rendu possible grâce à une confection sur mesure. La maison veille aux demandes de ses clients. Guider par un conseiller, ce dernier reste maître de ses choix qui seront contentés après un travail d’orfèvre. Kris Van Assche, directeur artistique de Dior Homme, a pour l’occasion selectionné le consu Goodyear, et un fini patiné décliné en rouge, cognac ou bleu.

Définir un nouveau cap dans le luxe : voilà ce que fait la maison Dior en réhabilitant un service qui s’est  fait oublier. Pourtant, les vêtements, les chaussures, ou autres sacs à mains, avant d’être produit en grandes quantités , relevaient d’une conception, ou à chaque étape, un artisan spécialiste prenait en main diverses opérations. Toujours en connivence avec le client, la chaussure se construit, peu à peu, elle prend forme et se développe…une gestation haut-de-gamme. L’attente : longue certes. Le résultat n’en vaut-il pas la chandelle ?

Après tout n’est-ce pas de l’attente que naît le désir. Alors, pour définir le luxe actuel parlons d’un retour à un savoir-faire oublié, offrant des modèles uniques, confectionnés mains, avec un soin qui demande du temps, temps pendant lequel toute l’impatience du client est travaillée. Cette fameuse impatience qui ramène à l’attente de Noël, après avoir dévoré le premier chocolat du calendrier. Ou encore l’attente- l’attente moderne !- de la sortie de la nouvelle saison d’une série.

Une sélection de 23 boutiques à travers le monde vous feront goûté à une délicieuse attentes: une attente de 4 à 5 mois.