A l’évocation de ce nom, on a quelques images bien précises, assez sulfureuses qui surgissent à l’esprit. Bien sûr ici (chez Thaddaeus Ropac, jusqu’au 7 juin) il y a des corps, il y a du sexe, il y a du muscle. Il y a des photos évidentes, typiques de cet artiste engagé, révolté : un scorpion sur un pubis, une croix sur un torse (tous deux féminins), et un bien connu prépuce sur fond de polyester.
Enfin, au dessus de la sortie, ce doigt michelangélien.
C’est une excellente occasion de voir une palette plus large des photos de Mapplethorpe. Dommage que le film Lady, au sous-sol, soit d’aussi mauvaise qualité, flou et tremblé. Ca semble être un poème visuel de corps qui se rencontrent et se dénudent dans les escaliers d’un palais, mais l’image tressaute trop pour qu’on se concentre.A l’étage, des dessins de Gormley, qui ne donnent qu’une pâle idée de ses sculptures, autrement plus intéressantes.
Pas mal de photos sur le site de la galerie, mais elles ne sont pas téléchargeables. Beaucoup de photos sur le site de la Fondation Mapplethorpe, téléchargeables, elles, mais il n’y a pas celles de l’exposition. Photos de l’auteur, donc, faute de mieux, mais bien médiocres, désolé.