Justin y a été d'une bêtise amusante cette semaine.
Et triste comme toujours.
Amusante parce qu'il a parlé d'un "micro" budget pour les enseignants qui achetaient de leurs poches du matériel scolaire.
Premier sourire: le "micro" déguisé en promesse qui n'en est pas une et qui ne promet que du très petit, comme ce chèque du gouvernement de Stephen Harper de 20$ qu'on a reçu cette semaine, on ne sait même pas pourquoi.
Second sourire, plus amer celui-là, c'est l'idée qu'il est tout simplement normal qu'un(e) enseignant(e) débourse de sa poche pour du matériel scolaire.
Messieurs les politiciens, branchez-vous sur nos réalités pour l'amour du ciel! Il est parfaitement
ANORMAL
de devoir payer un seul sou de sa poche pour des choses que le budget de l'école devrait déjà couvrir.
Ça puait le clientèlisme des suites d'un focus group qui aurait déterminé que les femmes, ou le corps professoral, serait favorable au charme du fils de PET, et qu'il fallait leur lancer un nonosse afin de s'assurer de leur fidélité le jour du vote.
Mais comme si l'insulte n'était pas déjà suffisante, en s'y penchant intelligemment, en lisant et relisant la constitution canadienne que son père a fait signer sans le Québec en 1982, le milieu de l'éducation est une compétence 100% provinciale.
Alors sur la bullshit, plus de bullshit encore. Et dans la fumée de l'ignorance commune.
Ce n'était même pas une promesse bidon, c'était un vent fripon.
Un pet.
Parlant de vulgarités, Donald Trump aux États-Unis fait de plus en plus cavalier seul dans la course à la chefferie républicaine et on commence à croire et comprendre certaines choses.
Donald Trump est un très proche ami de Bill Clinton.
Bill le démocrate.
On chuchote que c'est Bill qui a insisté pour que The Don se précipite dans le fossé politique avec toute la couleur qu'on lui connait. À la fois afin de donner un excellent show, et Trump donne très souvent du bon spectacle; à la fois pour faire prendre position et clarifier les idées des autres partis sur des sujets jugés trop délicats que Don écorcherait avec la simplicité du citoyen moins-que-moyen,: et à la fois pour donner une victoire facile à Hillary quand les grossièretés de Trump deviendront trop lourdes, si devenu chef des Républicains.
Et Don s'amuse. Croyez-moi, il a beaucoup de plaisir. Peut-être même à nos dépens.
En crachant des obscénités sur les immigrants mexicains comme il l'a fait, il force tout le monde à préciser sa propre vision de l'immigration mexico-étatsunienne.
En insultant les femmes, il force les autres à préciser le rôle des femmes en politique ou ailleurs. C'est encore étonnamment archétypale à ce niveau aux États-Unis.
Et ainsi de suite...
Trump serait là pour vraiment tromper.
Une chose qui ne trompe toutefois plus, et les stratèges des différents partis politiques devront se le graver dans le front une fois pour toute:
UN POLITICIEN AVEC UN BÉBÉ DANS LES BRAS C'EST GROTESQUE!
Premièrement parce que'on ne vote pas pour le grand-père qu'on a jamais eu, on vote pour le plus habile à nos yeux pour diriger le pays/parti/pays-en-devenir.
Et c'est affreusement manipulateur de nous laisser croire que cet homme qui viendra s'enorgueillir d'un poste de puissant, puisse s'intéresser. ne serais-ce que le temps d'une scelle dans une couche, à un bébé qui lui soit parfaitement étranger.
Chaque bébé placé dans les bras d'un politicien en campagne devrait vomir sur celui qui le prend dans ses bras et chier dans sa couche en même temps. Croyez-moi sur parole, bébés du monde entier, cet homme/femme pense déjà à vous voler votre vie.
Crachez, bébés du monde entier, au visage de tous les politiciens qui dénaturent votre état de vert humain planétaire.
Et vous, vieux (par rapport aux bébés, ils le sont tous, vieux) manipulateurs, laissez nos enfants tranquilles!