Mazda6 GT 2016
Le voici enfin, ce fameux résumé. D’abord, en un mot, Mazda Canada m’avait prêté une Mazda6 GT 2016 pour mes vacances. Mon but était de démontrer qu’on peut voyager en famille sans nécessairement posséder une fourgonnette. L’objectif s’est un peu modifié en cour de route puisque les enfants ne nous ont pas suivis à Old Orchard Beach, dans l’état du Maine. Toutefois, il est possible de tirer plusieurs conclusions au sujet de la Mazda6 2016 à la suite de plus de 2 200 kilomètres de route.Mazda6 GT 2016
D’abord, le confort. Lors de ces grandes randonnées, le confort est un élément important à prendre en considération. À ce sujet, la Mazda6 GT gâte ses occupants puisque les places avant sont confortables et l’espace y est parfait. Même les passagers arrière auraient eu assez de place pour leurs jambes. Puisqu’il faut quelquefois faire une pause et un petit roupillon, sachez que le dossier des baquets avant s’incline complètement vers l’arrière et qu’il est facile d’y dormir plusieurs minutes (ou heures !). Ma conjointe qui ne dort jamais longtemps en auto habituellement leur a donné son approbation.Le système d’infodivertissement fonctionne à merveille. La navigation, que j’ai testée après mon retour, fournit de bons trajets et la programmation vocale est facile. Quant à la sonorisation, rien à redire sur la radio FM et la lecture de CD. Par contre, la réception de la radio satellite a posé problème dans le Maine. Le signal coupait souvent. Par contre, de retour au Québec, un autre essai a démontré le contraire. C’est peut-être un mauvais angle de satellite qui causait ces problèmes de réception chaque fois qu’on croisait un arbre, une semi-remorque ou un viaduc. Dans la Belle Province, la réception était bonne et c’est l’essentiel.
Quant aux phares de route automatiques, ça pourrait être intéressant s’il ne se désactivait pas si souvent. En effet, une lumière de rue ou une sentinelle installée sur un garage suffirent à revenir aux phares de croisement. Ça devient agressant pour l’œil. Ça mérite un peu de perfectionnement. Pour ce qui est des essuie-glaces automatiques, il suffit de placer le sélecteur sur « intermittent auto » et de les oublier. S’il tombe quelques gouttes de pluie, ils balaieront lentement et accéléreront si la pluie s’intensifie. Il est même possible de les désactiver pour la saison froide afin qu’ils ne collent pas au pare-brise.
Puisqu’on est bien assis à son volant, il faudrait que la mécanique soit intéressante. Depuis que Mazda a transformé ses véhicules en implantant les technologies SKYACTIV, la consommation d’essence s’est grandement améliorée. Sur de longues distances, ça devient impressionnant. Sur l’autoroute, la moyenne de consommation s’est même permis d’afficher 6,4 L/100 km, ce qui est très bien pour une voiture intermédiaire. Et il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les Américains préfèrent les intermédiaires au lieu des compactes. Faire le plein à 0,73 $/litre à South Portland, Maine, ne m’a coûté que 36 $ US. Ce serait presque le double ici !
Crédit-photo: Mazda Canada
Donc, sous le capot, il s’agit d’un quatre cylindres de 2,5 litres produisant 184 chevaux. Le couple maximum de 185 livres-pied est atteint à 3 250 tours/minute, un régime assez bas comparé à d’autres moteurs de même cylindrée. Lorsqu’on le met en marche, il est plutôt rugueux à la manière d’un moteur diesel. Toutefois, après quelques secondes, tout rentre dans l’ordre et il est prêt à affronter la route. Étonnamment, pour une intermédiaire, tous les modèles (GX, GS et GT) arrivent de série avec une transmission manuelle. La transmission automatique essayée compte six rapports et est dotée d’un mode séquentiel avec palettes au volant. Je vous avouerai que je ne suis pas un fan de ce mode manuel, mais les changements sont effectués rapidement et il est agréable à utiliser. Les montagnes du New Hampshire n’ont pas fait peur au moteur quatre cylindres. La principale différence par rapport à un V6 est qu’il est plus bruyant en accélération. Freins à disque et suspension indépendante procurent une belle tenue de route et un accent sportif certain lorsque la route est sinueuse.Je ferais de la route à nouveau avec une Mazda6. On ressent bien l’énergie « vroum-vroum » chaque fois qu’on emprunte une petite route sinueuse. La technologie SKYACTIV fait des miracles sur la consommation d’essence, si bien que ça ne coûterait pas vraiment beaucoup moins cher de voyager en hybride. Son seul problème sur la route est une faible visibilité vers l’arrière, particulièrement lorsque vous changez de voie sur l’autoroute. Toutefois, toutes les qualités de la Mazda6 2016 enterrent ce défaut. La Mazda6 GT 2016 est vraiment une excellente routière.
La Mazda6 GT 2016 a été fournie par Mazda Canada.Les frais du voyage ont été payés par moi.
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Les textes reliés à ce « roadtrip » : Roadtrip Mazda6 GT 2016 Jour 0 – le départRoadtrip Mazda6 GT 2016 Jour 1 – il fait chaud !Roadtrip Mazda6 GT 2016 Jour 2 – on se promèneRoadtrip Mazda6 GT 2016 Jour 3 – la plageRoadtrip Mazda6 GT 2016 Jour 4 – le retour
Conditions de l’essai
Réalisé du 27 juillet au 6 août 2015.Météo : beaucoup de soleil, un peu de pluie, entre 17 et 38 °C.Modèle essayé : Mazda6 GT 2016Assemblé à Hofu, JaponPrix selon www.mazda.ca (26 août 2015):** GX : 24 695 $** GS : 27 995 $** GT : 32 895 $Prix du modèle essayé : 37 964 $ + taxesDistance parcourue : 2283 km (75 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :** Ville : 8,8 L/100 km** Route : 6,1 L/100 km** Émissions de CO² : 175 grammes/kmConsommation affichée : 7,0 L/100 kmRégime moteur à 100 km/h : 1 700 tours/minuteRégime moteur à 115 km/h : 2 000 tours/minuteVéhicule fourni par Mazda CanadaPhotos prises à Ste-Élisabeth, Québec