Le manège des décollages et atterrissages ne s’est pas arrêté sur le tarmac de Lyon Saint-Exupéry. Pourtant, l’aéroport est en train de se doter d’une extension pour son terminal 1 ainsi que d’un centre commercial. Un projet d’environ 70 000 m² qui doublera sa surface actuelle. Embarquement immédiat sur un projet aux caractéristiques très spécifiques.
Un chantier en site occupé
Aujourd’hui, 5 000 salariés travaillent dans un aéroport où 8,5 millions de passagers se sont croisés en 2014. Des chiffres colossaux auxquels doivent s’adapter les équipes du chantier présentes sur place. « Le chantier est réalisé en site occupé. Nous devons privilégier la continuité de service, ce qui rend notre tâche complexe » explique Pascal Goyat, chef de service Travaux chez Bouygues Bâtiment Sud-Est.
Ce sont également les questions de sécurité propres au site qui rendent le projet si atypique. En effet, une clôture divise la zone aéroportuaire en deux espaces : la zone publique et la zone réservée à laquelle l’accès est restreint. Afin que le chantier soit toujours en zone publique, les frontières doivent être déplacées après accord de la préfecture. Une enquête policière ainsi qu’une formation spécifique déterminent qui peut obtenir le badge rouge nécessaire pour entrer en zone réservée.
Les questions de sécurité se répercutent également sur le matériel. La hauteur des grues par exemple, est limitée et elles doivent être balisées par un système de flashs. Il faut également veiller à ce que rien ne s’envole, c’est pourquoi tout est lesté et les bennes à déchets recouvertes d’un filet.
© Nedim Imre , Graphix Images
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Un aéroport durable
Ces optimisations permettront à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry de prendre une dimension internationale, mais aussi de s’inscrire dans une dynamique durable puisque le bâtiment vise une certification Haute Qualité Environnementale (HQE) Bâtiments tertiaires. Rendez-vous en 2018 pour la livraison du projet !