THE GO! TEAM – The scene between (2015)

De qui parle-t-on ? :

Groupe Anglais Mixte, actif depuis 2000, formé par Ian Parton, accompagné de la chanteuse Ninja, des musiciennes Chi Fukami Taylor et Kaori Tsuchida et des musiciens Jamie Bell et Sam Dook.

De quoi parle-t-on ? :

Pop-rock psychédélique et bancale, très enjouée, qui tend parfois vers le shoegazing. Le travail des Go! Team se situe à peu près entre le noisy-rock des américains de The pains of being pure at heart et la pop foutraque des australiens d’Architecture in Helsinki.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Une grande partie des morceaux est jouée à vive allure. Des titres comme Waking the jetstream ou Blowtorch peuvent même nous entrainer sur une piste de danse.

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

A l’instar d’un groupe comme The pains of being pure at heart, le groupe pratique une musique intense mais au sens mélodique très profond.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Le fond noisy et le côté parfois un peu barré de ces morceaux n’attirent pas facilement l’oreille d’un public peu averti.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Electropop sur un léger fond de shoegazing qui s’écoute aisément en format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en boucle sur ma platine

Après le semi-échec de leur troisième album, Rolling Blackouts, les Go! Team se devaient d’inverser la vapeur et de démontrer qu’ils étaient capables de mieux faire.

Il aura donc fallut quatre ans pour que les anglais réussissent à concocter ce nouveau The scene between. Disons le tout de suite, cette attente aura été payante, le style exposé ici n’est certes pas révolutionnaire mais il remet à l’endroit cette musique qui s’était un peu égarée. Les originaires de Brighton dynamitent la pop, usent de boucles électroniques et laissent ronronner en fond leurs basses et leurs guitares. Cela donne les explosifs What d’you say?, Waking the jetstream, Blowtorch, Catch me on the rebound ou encore Reason left to destroy. Le sextette n’oublie pas de se faire plus docile et de distiller quelques moments de grâce comme The scene between, Did you know? ou encore le grandiose The art of getting by.

Ceux qui craignaient la chute définitive des Go! Team se voient donc rassurés. The scene between est le genre d'opus redoutables dont il sera très difficile de se passer.