Après le maquillage lancé en 2004, Couleur Caramel s’attaque aujourd’hui au secteur des cosmétiques avec la création d’une ligne de soins du visage. Livrée ce mois-ci, celle-ci a déjà séduit 350 dépositaires en France et Couleur Caramel en vise 900 d’ici à la fin de l’année.
« Nous voulons participer à une prise de conscience, explique Cédric Ferreol, co-fondateur de la marque avec David Reccole. Alors que le maquillage s’apprête à basculer sous le label Bio, nous avions une telle demande de nouveautés de la part de nos clients que nous avons décidé de sortir des cosmétiques ».
Fidèle aux valeurs de Couleur Caramel, celle-ci propose donc une gamme de dix-huit produits contenant des actifs issus de l’agriculture biologique et surtout dépourvus d'étui et rechargeables.
Le principe est simple. En boutique, la cliente choisit un pot de 45 mL vide (2,50 euros) parmi trois graphismes différents, qu’elle remplit ensuite de la crème ou du fluide de son choix. Une étiquette, indiquant le nom du produit et sa date de validité, est alors apposée. Une fois fini, celui-ci peut être nettoyé puis rechargé à nouveau grâce aux éco-recharges.
A découvrir, une base de produits pour nettoyer et démaquiller le visage (gel, lait, lotion, gommage) complétée par trois lignes de soin différentes : hydratante, anti-âge et équilibrante. Celles-ci déclinent crème, fluide, masque et contour des yeux avec comme ingrédients des huiles, des hydrolats et des extraits bio. Les prix vont de 13,90 euros pour un voile démaquillant yeux à 45 euros pour la crème anti-âge.
« Le développement durable permet de gagner de l’argent, poursuit Cédric Ferreol. Rien qu’en supprimant les emballages, cela assure une meilleure rémunération à nos collaborateurs, permet d’afficher des prix très abordables sur le marché du bio et cela offre aussi plus de marge aux dépositaires ».
Enfin, autres nouveautés, la gamme de soin bio va être développée chez certaines esthéticiennes en cabine. D’ailleurs la prochaine étape sera l’ouverture d’une première boutique Couleur Caramel. Celle-ci est annoncée pour la fin de l’année 2008 et s’implantera dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés (Paris, VIe).