Le cinéma permet aussi d’assister aux versions filmées des plus beaux classiques de l’opéra. Il n’est pas toujours évident de se rendre dans ce haut lieu artistique : que ce soit pour des raisons des distances ou de calendrier. Le cinéma devient alors l’alternative rêvée pour tous ceux qui souhaitent s’évader un moment dans l’univers de Casse-Noissette, se laisser bercer par le romantisme de Roméo et Juliette ou partir à la rencontre de nouvelles productions.
Pour satisfaire ce besoin, Le Royal Opéra House s’est entouré des meilleurs techniciens et réalisateurs afin de produire des versions filmées de hautes qualités ( diffusé en direct ou en différé) des représentations de ses ballets; diffusés à travers les meilleures salles de cinéma français dès le 22 septembre.
Vivre un opéra face à la scène avec l’orchestre ou dans une salle de cinéma : rien à voir pour beaucoup. L’expérience n’est pas la même certes. Le Royal Opéra House ne prétend pas le contraire, mais c’est entouré d’une équipe de réalisateurs spécialisés, ayant une connaissance aiguë du monde du ballet, que sont produites des images de hautes définitions.
Cette année c’est le Royal Ballet, soit une compagnie à la renommée mondiale, fondée en 1931, composé d’artistes de plus 25 pays différents, qui livrera sa version de 10 grands classiques ainsi que 2 nouvelles productions inédites. Toujours enclin aux nouvelles propositions ; la compagnie offre une adaptation de Frankenstein par le chorégraphe Liam Scarlett , et introduit 2 débuts dans un rôle d’opéra.
Un pari audacieux. Faire rimer Frankenstein avec opéra : ce n’est pas évident aux premiers abords. Le romans anglais de Shelley a été popularisé pour ses adaptations appartenant aux registres du cinéma d’horreur et fantastique, plutôt qu’a l’univers étoilé des ballets. Pourtant c’est aussi de tourments , de drames et de tumultes que des histoires comme Carmen ou la Travatia de Verdi se jouent. Frankenstein : le destin tragique d’une créature qui ne trouve pas sa place dans notre monde . N’est-ce pas là , le mythe de l’artiste incompris qui est dit ?
C’est avec impatience que l’on attend l’adaptation de Liam Scarlett, et qu’on se languit à l’idée de s’enfermer dans les salles obscures pour contempler la grâce des corps, écouter les douces harmonies, s’émouvoir au contact d’histoire dont le temps ne portent aucuns préjudices.
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