Cet été est arrivé le fameux deuxième album, AFTER, qui commence déjà à affoler les amateurs de bonne musique « indé ». C’est vrai que quelque chose se dégage de cette voix puissante et sincère (Sunday Shoes, Violet Clementine). Quelque chose se dégage de ces airs qui restent en tête (Vena Cava, Heretic), quelque chose se dégage tout court lorsqu’on écoute Lady Lamb. On sent qu’on est dans le juste. Elle peut parfois s’approcher de la folk musique (Sunday Shoes), elle peut aussi avoir des titres plus complexes et contemporains (Spat out Spit) avec des touches d’électro. C’est très finement construit et amené. Parfois surprenant, comme cette grosse basse sur "Penny Licks" qui mène le bal, mais elle retombe toujours sur ses pattes, cette féline. Et derrière tout ça, on sent cette attitude rock qui lui colle aux baskets (Batter). La grande classe…
Si vous avez apprécié Courtney Barnett en début d’année, il y a de fortes chances que Lady Lamb vous plaise tout autant.