Le régime autoritaire du Bélarus a libéré le 22 août six prisonniers politiques, dont le président du Parti social-démocrate de Bélarus et principal opposant, Mykalau Statkevich, pour lequel le Parti socialiste et l’Internationale socialiste se sont plusieurs fois mobilisés depuis son arrestation fin 2010.
Le Parti socialiste se réjouit de la libération de ces défenseurs des libertés et de la démocratie au Bélarus.
Le Bélarus est souvent décrit comme la «dernière dictature d’Europe». Non sans raison. Depuis les élections contestées du Président, toute critique est brutalement réprimée par le régime. Le Bélarus est aussi le dernier pays européen où la peine de mort est encore pratiquée.
Le Parti socialiste demande au dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko, de rétablir immédiatement leurs droits civiques et politiques.
Le Parti socialiste n’est pas dupe cependant des intentions du Président du Bélarus au pouvoir depuis 1994. Celui-ci ne cache pas sa volonté d’être réélu dans un simulacre de démocratie lors des élections présidentielles d’octobre prochain. La libération de ces opposants politiques, alors que d’autres croupissent dans les geôles et les camps de travail, ne constitue pas un gage de changement de la nature du régime du Bélarus.