C’est le 19 août que s’est déroulé à Toronto le X15, l’événement canadien organisé par Microsoft est destiné à montrer jeux et exclusivités qui arrivent bientôt sur Xbox One.
Gears of War : Ultimate Edition
Il arrive cette semaine, mais j’ai l’occasion d’y jouer depuis la semaine dernière avant d’en faire la critique ici. En tout cas, fans de Gears of War, je peux vous assurer que vous ne serez pas déçus! Le jeu a été totalement refait, comme me l’a expliqué Rod Fergusson, producteur exécutif de la série. Les développeurs ne se sont pas contentés d’un simple portage. Si quelques éléments de Gears of War 2 et 3 ont été intégrés comme des contrôles plus souples et la possibilité de marquer les ennemis, le jeu est le même.
Il a fallu à l’équipe 16 mois de développement pour refaire le jeu sur Xbox One, et le travail semble être à la hauteur des attentes. Enfin, la cerise sur le sundæ : le jeu sera vendu 40$.
Rise of the Tomb Raider
Ce jeu est plutôt impressionnant. Si graphiquement, Rise of the Tomb Raider conserve essentiellement l’apparence du dernier opus, et continue de renouveler complètement l’esprit de la série, totalement dans la continuité de Tomb Raider. Il ajoute toutefois une action qui semble bien plus présente si on en juge le passage qui était en démonstration. Toute la progression de Lara ne s’est pas faite sans peine, et elle passe son temps à devoir sauter, éviter des obstacles, et même sauver sa vie lors des nombreux éboulements qui la forcent alors à mettre en avant son athlétisme et ses réflexes.
Dans le précédent épisode, la physique avait son importance, du moins au début du jeu pour être vite abandonnée. Il n’en est rien semble-t-il ici pour résoudre les énigmes. Percer un mur derrière lequel s’écoule de l’eau, et elle se déversera pour emplir la pièce par exemple. Il faudra toutefois faire le jeu au complet pour savoir à quel point la physique a été exploitée. Si vous avez aimé le dernier Tomb Raider, celui-ci semble totalement dans la voie du précédent, sans oublier bien sûr de pousser plus loin dans l’action. Les paysages sont toujours aussi enchanteurs et les temples dévoilés vraiment impressionnants.
Quantum Break
Les développeurs nous ont montré une énième vidéo de leur jeu qui a été repoussé à l’an prochain. Si techniquement Quantum Break exploite très bien les capacités de la Xbox One, c’est la gestion du temps et la destruction des décors qui impressionnent. Chaque explosion ou élément qui se détache du décor déclenche des myriades de particules qui s’éparpillent, et c’est réellement impressionnant de voir bouger autant d’éléments. Le héros pouvant agir sur le temps, on ne cesse de pouvoir aller en arrière, et le résultat est réellement incroyable.
J’attends de voir le système de combat en profondeur, car avec tous les pouvoirs du héros, il semble facile une fois les habiletés maîtrisées.
Deus Ex : Mankind Divided
En plus d’être très beau et de maîtriser les capacités de la console, ce jeu promet de corriger les quelques défauts de son prédécesseur. Le premier d’entre eux venait de l’infiltration, pas excellente lors de la première portion et qui nécessitait de connaître les emplacements importants du niveau, notamment où se trouve l’ordinateur servant à pirater les tourelles. Les cartes sont ici plus ouvertes, et avec un effet vertical permettant de bien envisager le terrain. Les améliorations et les armes, comme un laser pouvant tuer plusieurs ennemis en même temps ou une armure de corps, sont réellement impressionnantes à voir, mais lorsqu’on sera arrivé au bout du jeu, ils n’auront pas toutes été débloquées. Il faudra alors refaire le jeu avec un niveau de difficulté supérieur, qui permettra de continuer à augmenter les capacités d’Adam Jensen.
Comme les développeurs l’ont indiqué, on pourra faire tout le jeu sans se faire voir, à l’exception fort probablement des gardiens. Enfin, les développeurs promettent d’avoir un jeu identique sur consoles et PC, à la seule différence bien entendu de la définition d’écran, qui sur PC peut être supérieure à 1080p.
Rainbow Six Siege et The Division
Alors voilà, ces jeux sont réellement beaux et promettent des heures de jeu et de plaisir, mais impossible de savoir ce qu’ils valent en n’y jouant que quelques minutes. Ubisoft a travaillé la jouabilité et les possibilités de jeu sont énormes. Toutefois, comme dans le cas d’un Assassin’s Creed, impossible de savoir ce qu’il vaut en n’y ayant pas joué plusieurs heures.
Halo 5 : Guardians
Avec ce jeu, Micorsoft renoue avec la notion de générosité qui l’avait tant caractérisée aux débuts de la Xbox 360. Alors oui, le jeu est superbe, mais les fans du mode multijoueur seront encore plus heureux d’apprendre que tous les DLC seront gratuits et que les modes en ligne sont ici à foison. On verra dans ce jeu l’arrivée de classes plus ou moins spécialisées, et il sera possible en faisant équipe avec des PNJ de leur donner des ordres simples. Enfin de nouvelles armes feront leur apparition, et de ce que j’ai vu, elles sont prometteuses.
Dark Souls 3
Le niveau présenté était le même qu’au E3 dont vous avez dû voir les vidéos. Si vous aviez trouvé Dark Souls 2 trop facile à jouer comparativement au premier, vous allez être heureux. Sans être trop difficile, Dark Souls 3 l’est plus que son prédécesseur, et aussi plus dur que Bloodborne d’après ce que j’ai pu en juger après quelques dizaines de minutes de jeu dans des niveaux assez avancés.
Graphiquement, c’est le même moteur que Bloodborne, et l’on se demande s’ils n’auraient pas repris quelques éléments, mais agencés différemment. En tout cas, il faudra attaquer et sauter sans cesse pour éviter les coups, tandis que – comme d’habitude – votre barre de vie est bien mince. Le seul reproche que j’ai à lui faire actuellement concerne les temps de latence lors des attaques, le temps pour le héros de bien préparer son coup permet aux ennemis de vous toucher. Un peu plus de vivacité serait appréciée.
Just Cause 3
Ce jeu est comme un concentré d’explosions avec un héros encore au top de la forme pour tout détruire. Tout est destructible, et le mot d’ordre a été d’aller partout, sans restriction. Notre héros possède donc non seulement son kit de base jumping intégré, mais il peut également déployer son parachute à n’importe quel moment. Et s’il veut prendre de la hauteur, son grappin se révélera très efficace. S’il n’est pas parmi les plus beaux jeux vus, il reste agréable à regarder, et a le mérite de posséder des décors presque entièrement destructibles et qui génèrent un grand nombre de particules.
De ce que j’ai joué, je m’attends à un très bon jeu comme Just Cause 2 qui réussissait à bien distraire grâce à l’action omniprésente.
L’avenir de la Xbox One du point de vue technique
À sa sortie, la Xbox One a souffert d’un certain manque de puissance au niveau graphisme face à la PlayStation 4. Il faut dire que Microsoft avait conçu sa console pour le calcul partagé, mais peut compter au sein de son processeur sur 32 Mo d’eSRAM, un type de mémoire extrêmement rapide qui permet en partie de compenser ce manque de puissance.
D’après plusieurs contacts travaillant sur des jeux à venir, il est désormais plus facile d’exploiter la puissance de la Xbox One.
Seul problème : exploiter ce type de mémoire se révèle difficile, et Microsoft n’avait pas des outils assez puissants à proposer aux programmeurs pour se faire. D’après plusieurs contacts de l’industrie travaillant sur des jeux à venir, c’est chose du passé. En fait, ces outils ont permis aux développeurs de pousser les jeux et d’offrir la même chose en terme de définition et d’images par seconde que sur PlayStation 4. Il en va de même pour les graphismes, bien entendu, chose que j’ai pu constater par moi-même.
Bref, Microsoft fait tout pour rattraper son retard face à Sony. Après des erreurs lors de son lancement, l’entreprise semble désormais viser le sans-faute pour remonter.