Je crois avoir déjà montré à mes lecteurs la difficulté d’accueillir le concept de gluons danssa présentationpremière de la chromo dynamique quantique, la QCD …. Qu ‘il se soit avéré nécessaire qu’ ensuite KENNETH WILSON l’ améliore par une approche numérique sur treillispuis d’en réduire les maillespour retrouver l’espace-temps continune me semble pas suffisant …..Que LAURENT LELOUCH et collègues aient réussi à calculer la différence de masse Δm entre proton et neutronsur un affinement de la méthodene me suffit pas davantage et en fait je me demande si nous ne sommes arrivés , chronologiquement parlant, à l’entrée nécessaire d’une théoriebeaucoupplus complète de la distribution des énergiesondulatoiresa l’intérieur d’un nucléon ,particulièrement quand il est excité…..
Pourquoi suis-je en droit de suivre ces conclusions quinesont pas dans le droit fil de celles des auteurs (ROLF ENT/THOMAS ULRICH/RAJU VENUGOPLAN) dont je vous ai annoncél’article ???Plusieurs faits expérimentaux m’interpellaient, je vous l’ai rappelé la dernière fois : la distribution des spins , et la distribution des masses …A cela il faut rajouter d’autres résultats obtenus quand on communiqueau proton ou au neutronune énergie cinétiquetrès importante …..Posez-vous la question !Cette énergie va-t-elleconcerner le proton en tant qu’ ensemble unique ou « s’infiltrer » à l’intérieur ????Et dans cecasles quarks vont-ils grossir en masse et changer éventuellement de catégorie ou est-ce au contraire les gluons qui vont grossir ou se multiplier … ? Va-t-on avoir alors à faire la connaissance d’un super proton ou d’ un neutron obèse etc. ????Ou au contraire vont-ils se mettre à exploser si leur accélération cinétique devient trop extrême ?????
Sans citerles lieux et les équipes qui ont fait les manips et avancé des explications,je peux d’ores et déjà vous annoncer le résultat :Certaines conditions d’expérience montreraientque le nombre des gluons augmente et lorsque l’état d’occupationdevient maximal le proton est déclaré saturépar un « condensatde verre de couleur »dont l’addition produirait du blanc , semble t-il…..Ne me demandez pas si alors la destinée du protondevient instable par cet excès d’énergiecinétique qui se glisse au dedans et si l’on sait à quelle vitesse( supra relativiste ?) il seraitalors susceptible de devenir instable ….Pourquoi une telle incertitude ,me direz-vous ?Parce qu’il semble aussi possible que certaines interprétations des manipsconduisent à des édifices plus gros , de curieux assemblages tels les tetraquarks ou pentaquarks dont je vous ai parlé » dans le « MONDE SELON LA PHYSIQUE » !!
Avantde continuer à progresser dansun champ d’explication probante interrogeons-nous surles voies possibles …La voie mathématique débouche, parait –il ,sur l’un des six problèmes du millénaire posés par l’institut Clay pour un million de dollars ! Il semble difficile d’avoir à expliquer tout à la fois pourquoiseulspeuventexisterdes assemblages où les charges de couleur doivent se neutraliser et donner un ensemble incolore , pourquoiles équations doivent expliquer le confinement et la liberté asymptotique des quarkset enfinquel rôle joue la QCD dans l’édification de nucléons plus complexesque le proton et le neutron …..Quant à la voie expérimentale,elle se subdivise actuellement enplusieurs parties : d’une part des essais américains surl’installationdédiéeGLUE X de NEWPORT, d’autre part l’étude des plasmas de quarks et de gluons sur les grosses machines à expériences duCERN …J’exprimerai très brièvement mon doute pour la seule voie mathématiquecar un modèle insuffisant ne peut que produire des résultats de calculs fallacieux…
Quant à la voie expérimentaled’étude des plasmasqui fait l’objet d’un interview deFRANCOIS GELISpar SEANBAILLYdanslePOUR LA SCIENCEde septembre je vous l’exposerai dans le prochainde mes blogs
A SUIVRE