ODETTE
Refrain
Odette, Odette Elle ne pense qu’aux dettes Elle est surendettée Hiver, automne ou temps d’été Odette, Odette Elle ne pense qu’aux dettes Tant elle va empruntant Eté, automne file l’argent (bis)
Elle guette les pas de son facteur Ce maudit préposé porteur Des lettres de ses créanciers Du frêle au plus vilain banquier.
Son canapé rouge lui sied Parfaitement tant que l’huissier Ne s’avise pas de saisir Cet obscur objet du désir.
(Au refrain)
Son mari n’est pas revenu Pécuniairement n’a pas tenu N’était qu’à voir dans son sale air L’effroi des relevés bancaires.
Dépenser c’est élémentaire Et même si Cételem l’enterre Un peu plus chaque jour qui passe La fièvre acheteuse refait surface.
(Au refrain)
Elle peut dépenser sans penser Et d’hypothèque en prêt gagé Sa vie est cousue de fil blanc Au grand dam de sa belle maman.
Odette vers l'impasse filait Lorsque le trentième banquier A qui, pleurant, elle fit appel Tomba follement amoureux d’elle.
Odette, Odette Ne pense plus aux dettes Tant elle se fait cadrer Pas son petit cœur de banquier.
Odette, Odette Est métamorphosée. Elle a même épargné Sur un joli petit livret.
C'est la fin de l'histoire, bien vrai !
La suite je vais vous l'épargner… (Chanson écrite en Mars 2004)