De qui parle-t-on ? :
Musicien et chanteur néerlandais, actif depuis 2009.
De quoi parle-t-on ? :
Pop un peu barrée et baroque qui rappelle un peu le travail du premier lauréat du concours CQFD des Inrocks, le français Syd Matters.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Ensemble plutôt mid-tempo qui incite peu au mouvement. Toutefois il est difficile de ne pas se dandiner sur le refrain de Brightly.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Une seule idée directrice sur cet opus, le recherche de la perfection musicale.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Find yourself, Another you ou Brightly pourraient créer la surprise et s’octroyer un large succès public.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Pop éthérée instrumentale pour la moitié de l’album qui s’écoute plutôt bien en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Rares sont les occasions de tourner notre regard du côté des Pays-bas lorqu’il s’agit de découvrir un artiste pop-rock digne de ce nom. Les rockers de Mozes and the firstborn était la bonne surprise batave de l’année 2014 avec un magnifique premier album, c’est au tour de Jacco Gardner de présenter cette année sa nouvelle réalisation.
Ce patronyme, Jacco Gardner, est déjà prédestiné aux plus grandes carrières tant il raisonne comme un nom de star. Le premier album, Cabinet of curiosities, avait déjà fait forte impression auprès des médias spécialisés et d’un public plus exigent que la moyenne. Le hollandais aurait pu se prendre les pieds dans le tapis avec ce nouvel Hypnophobia, mais il n’en est rien, il nous entraine au contraire dans une belle continuité, plus luxuriante et plus pop. Enfin, parler de continuité pour cet artiste touche à tout, qui passe de la pop au folk selon son bon plaisir et qui joue avec les ambiances à l’envie, est un peu ridicule. Dix titres, dix grands moments, dix arguments pour sourire, s’émouvoir ou danser et dix raisons d’espérer pour l’avenir.
Jacco Gardner, malgré ou peut-être grâce à sa peur phobique de s’endormir, vient tout bonnement de réaliser un chef-d’oeuvre.