Trois Premiers Ministres et demi plus loin Mulroney, Chrétien(Martin brièvement) et Harper tentent toujours de nettoyer les dégâts causés par le rat.
Les intérêts de la dette étaient 30% du budget canadien pendant son règne.
Il a volé l'Alberta de la moitié de ses revenus sur le pétrole.
(Voilà pourquoi l'Ouest ne votera jamais pour un Trudeau)
Quand PET arrive au pouvoir en 1968, le Canada veut son Kennedy. Il vote pour le "charmant" Pierre. L'économie canadienne est alors très forte. Quand Pierre Eliott quitte ses fonctions en 1984, la dette a augmenté de 300%. et les récessions de 1981-1982 et celle de 1992-1993 portent sa signature.
Entre 1969 et 1979, Pierre a triplé les dépenses du gouvernement fédéral. À qui a-t-il refilé la facture croyez-vous? Et la piscine intérieure qu'il a fait construire au bout d'un tunnel de granite de 17 mètres au coût de 275 000$ (1.1 millions de nos jours), qui pensez-vous a payé la facture? Trudeau s'est même battu avec ses propres conseillers en étant forcé de présenter "un papier du médecin" prouvant l'importance de la piscine pour le bien-être du Premier Ministre et ensuite passer la facture au public.
Est-ce les Canadiens comprennent tous que la plupart de leurs problèmes des années 90 étaient reliés à la gestion des années 70 de Trudeau?
Après 1984, la banque du Canada a dû augmenter ses taux d'intérêts à un rythme qui a mené directement à la récession de 1992. Par la suite, nous avons tous travaillés (ceux qui se trouvaient un emploi) toujours plus fort, sans réel progrès dans nos styles de vie. Pour payer "la dette Trudeau" on a réduit les transferts de surplus aux provinces. Celles-ci ont coupé là où ce n'était pas payant. Oui: comprenez hôpitaux et écoles. Peu à peu, ce qui était gratuit à ses endroits ne le seraient plus vraiment. Et on traiterait ses lieux de services comme des entreprises supposées rapporter des revenus.
A spending fool disent les plus renseignés.
Trudeau, pour sa défense, n'était pas le seul à croire dans les années 70 qu'il fallit dépenser comme un Grec. Pour lui c'était investir dans l'avenir.
Comme l'aéroport de Mirabel.
Mais comme Premier Ministre il aurait dû avoir une certaine vision de l'économie mieux avisée.
PET, dans toute son arrogance, était activement hostile à l'économie privée.
Trudeau croyait en une économie menée par le gouvernement en place. Petro-Canada est alors née au grand désarroi des Albertains. On a par la suite tenter de contrôler les prix du pétrole. On a créé un prix pour le Canada et un autre pour l'exportation. Une décision qui a créé des frictions internationales et qui s'est retournée contre le Canada. Pendant que le Canada chargeait son pétrole plus cher, les États-Unis, l'Allemagne et l'Angleterre faisaient le contraire.
Les affaires sont devenues moins bonnes, la récession de 1982 a frappé avec ce type de fâcheuse décision à la racine.
On a vanté Trudeau et son "internationalisme" de son vivant et même après sa mort. Mais on tait chaque fois son indifférence face au totalitarisme. Pendant la seconde guerre mondiale, PET n'a pas combattu, alors qu'il en avait l'âge et les capacités. Non, il a préféré voyager au pays de Josef Staline afin de participer à des activités de propagandes du régime en place. Il n'a écrit que de belles choses sur le régime meurtrier de Mao. Il était le bon pote de Fidel Castro.
Trudeau, avec ce type d'associations, éloignait le Canada des grandes alliances démocratiques mondiales tout comme Stephen Harper le fait, mais ce dernier simplement parce qu'il est bête et apporte peu autour d'une table lorsqu'invité.
En décembre 1981, Trudeau est passé à un cheveu de seconder et d'appuyer le coup d'état communiste en Pologne.
Convaincu que Reagan dirigeait le monde vers une guerre nucléaire avec les Soviets en 1982, Trudeau a tenté de faire le trait d'union entre les deux nations. S'attirant le mépris des premiers et devenant ennuyeux pour les Soviétiques.
La même année, son Canada n'incluait pas le Québec dans la constitution. En promettant dans la nuit aux autres provinces des bonbons, dont la facture serait refilée aux futures générations.
Trudeau n'a jamais caché son total mépris de Nixon, Carter et Reagan. Il n'était pas nécessaire de toujours s'entendre, mais se détester de la sorte relevait de l'irresponsabilité.
Les défenseurs de Trudeau, et ils avaient tous une voix, (Trudeau avait beaucoup d'amis intellectuels capable de redresser son image et de "la réécrire à la soviétique") le béatifie chaque fois en parlant de sa charte des droits et libertés. Oui, PET n'a pas fait que des conneries. Mais cette même charte a donné un pouvoir surdimensionné aux juges et à l'appareil de justice au pays.
Des juges souvent choisit par le gouvernement lui-même, (Stephen en sait une chose ou deux sur le sujet) et à la discrétion unique du Premier Ministre. Ombre de dictature.
Le mépris a habité cet homme toute sa vie. Et pourtant son fils, le même qui se présente dans ses souliers de nos jours, n'avait que le mot "respect" à la bouche lors de la mort de PET.
Une anecdote résume à elle seule tout ce qu'était Pierre Eliott Trudeau.
1979. Il a perdu ses élections face à Joe Clark. Sa carrière semble terminée. À sa sortie du Sussex Drive un journaliste lui crie:
"Des regrets M.Trudeau?"
Il se retourne alors vers lui, reboutonne sa veste presque dos à lui, affiche son sourire de répugnance traditionnel et répond:
"Oui, je regretterai de ne plus pouvoir botter vos culs tous les jours."
J'aimerais bien que Stephen dise la même chose le 20 octobre prochain.
Le Canada votera-t-il pour le "charmant" Trudeau la veille?