Comment allez-vous? De mon côté, je suis enfin en VACANCES, pour deux semaines :) Je passe ma première semaine à Lyon, pour m'envoler vers la Corse dimanche : j'ai tellement hâte! Mais avant cela, j'ai profité d'un petit week-end en Ardèche, durant lequel des amis nous ont rejoints : tout a donc très bien commencé ;) Bref, tout ça pour dire que j'ai lu le Grazia de la semaine, contente et détendue ;)
On commence avec l'actu?
Se baigner dans la Seine? Cela pourrait devenir une réalité. Le fleuve est encore très pollué, tout comme ses berges, inondées par les immondices laissées par les passants, mais des initiatives ont vu le jour pour les rendre plus propres : les Fêtards eco-responsables se rassemblent régulièrement pour ramasser les déchets, d'ailleurs aidés par des migrants, parfois. Ils en profitent également pour dénoncer un manque d'infrastructures, comme des toilettes ainsi que des poubelles à verre plus rapprochées. Anne Hidalgo semble être préoccupée par ce problème et a même annoncé sur Twitter que le triathlon des JO de 2024 se passeraient dans la Seine : sauf que bon, pour le moment, si les traithlètes ont bien le droit de s'y baigner, la combinaison reste obligatoire, ils n'ont pas intérêt à boire la tasse et ne peuvent en fait plonger qu'une année sur 3, c'est-à-dire si les égouts ne débordent pas dans la Seine et qu'il n'y a pas d'orage. Ce serait pas mal qu'on pense à nettoyer le Rhône aussi ;)
Elles ont trompé Daesh: trois femmes tchéchènes ont fait mine de vouloir épouser des militants de l'organisation terroriste et on vu leur voyage jusqu'en Syrie financé par cette dernière. Sauf que les petites malines, en ont profité pour se faire la belle une fois arrivée sur place et leur ont ainsi extorqué plus de 3000 euros en virement bancaire. Elles ont depuis été rattrapées par la police du Net qui a découvert l'entourloupe : mais elles ne risquent rien car Daesh ne va tout de même pas porter plainte contre elle. Une histoire étonnante, mais pas inédite car d'autres femmes, françaises, se sont déjà rendues en Syrie pour soi disant se marier et sont rentrées en France avec leur dot. Bon, c'est pas bien du tout mais c'est tellement rien par rapport aux horreurs que fait subir Daesh aux femmes, aux enfants et même aux hommes qu'ils capturent que je ne peux pas m'empêcher de sourire en lisant cette histoire.
Enfin, le magazine nous parle du skateboard et notamment de son petit caractère féministe : le skate est devenu cool, Chloé Sevigny a été repérée grâce à lui et les grandes griffes comme Céline l'ont porté aux nues ; même les compétitions féminines font le plein, comme la Coupe du Monde de Skate qui a eu lieu à Marseille. Elles ont seulement un souci : les sponsors sont bien au rendez-vous mais les gros projets manquent de fonds et organiser un grand rassemblement mondial est compliqué :s Ce que l'on ne soupçonne pas forcément, c'est que le skate se développe dans les pays où les droits des femmes sont très limités, comme en Afghanistan : elles n'ont pas forcément le droit de conduire ou de faire du vélo, mais la loi ne dit rien contre le skate! Du coup, le skateur Oliver Percovitch a entrepris de former les filles à ce sport, leur donnant un brin de liberté. Et oui, le skate est un sport technique et parfois très douloureux, mais les filles peuvent aussi le pratiquer ;)
Passons à la beauté :)
La tyrannie du lissage au Brésil est une réalité : en effet, les femmes brésiliennes subissent une sorte de pression leur interdisant d'arborer une chevelure bouclées, frisée ou crépue. Pourquoi? Il s'agirait d'une forme de racisme envers les populations noires, qui ne rentrent pas dans le standard de la femme parfaite aux "cheveux lisses et soyeux" : elles représentent pourtant la moitié de la population nationale! Les petites filles voient leurs cheveux lissés dés leur plus jeune âge et bien sûr, l'industrie du défrisage fait des bénéfices colossaux dans le pays. Des entreprises conseillent même à leur employées de ne pas laisser leurs cheveux au naturel. Face à cela, des mouvements se sont mis en place, comme la Marche des Fiertés Crépues, initiée par la blogueuse Nanda Cury ou Blog das Cabeludas ; de même, si la présentatrice Maju a laissé son lisseur pour présenter la météo et a essuyé une pluie d'attaques racistes, de nombreux internautes l'ont défendue. Comme quoi, une simple coiffure peut en dire sur l'état d'une société!
Grazia nous rappelle ensuite qu'il faut changer sa routine beauté en été, compte tenu du changement de climat et donc des besoins de la peau. On pense par exemple à zapper les produits trop gras et nourrissants pour les troquer pour des produits hydratants, dont la peau raffole quand le thermomètre grimpe ; multiplier les douches n'est également pas une bonne idée, car bien que cela rafraîchisse, cela agresse également l'épiderme et le dessèche : il faut donc se laver un peu moins et/ou user et abuser d'huiles de douches et de crèmes pour le corps, par exemple. Idem pour les cheveux : le sel, le soleil et le chlore étant suffisamment agressif, misons plutôt, une fois sur deux, sur des produits doo type no-poo pour les laver sans décaper! Et si vous tenez à vous parfumer, privilégiez les laits pour les corps, les crèmes et les huiles et laissez votre flacon de parfum sur l'étagère ;) Enfin, manger des crudités, c'est bien mais pas à tous les repas : il est important de mixer légumes crus et cuits, pour ne pas irriter le système digestif et faire de la rétention d'eau. Et on n'oublie pas les protéines!
Et la mode?
La rédaction nous fait son petit débrief de la Semaine de la Mode au Cap: ce qui en ressort, c'est que les créateurs sud-africains se permettent à nouveau d'explorer leur patrimoine culturel africain pour le mettre en lumière et ne se contentent plus d'occidentaliser leurs créations. Cela notamment grâce aux grandes maisons de luxe qui ont utilisé leurs imprimés : il est temps pour eux de se les réapproprier et les faire briller! Malheureusement, les journalistes présents ont également ressenti une certaine frilosité de la part de ces mêmes créateurs, qui ne s'autorisent pas encore de petit grain de folie et présentent des collections portables par tout le monde, et donc essentiellement rentables, à défaut d'être artistiques. De même, ce petit sursaut de la mode n'efface pas le racisme ambiant toujours bien présent, tout comme les difficultés économiques du pays : il y a toutefois du mieux, "une lueur d'espoir", comme l'article le dit : laissons le temps au temps :)
Dans sa saga des grands couturiers de l'été, Grazia fait un focus sur Mary Katrantzou! L'occasion pour nous d'en savoir plus sur cette créatrice pleine d'entrain et sur son travail : certes, Mary Katrantzou est la reine des imprimés mais elle n'hésite pas à tâter le terrain vers des créations parfois plus sobres, moins flashy, même si cela destabilise un peu les spectateurs ; et le fait que les grandes marques la copient ne la dérange plus :) Chose originale, dans son dressing à elle, on ne trouve que du noir! Mais elle se rattrappe sur les boucles d'oreilles XXL. Cette ancienne première de la classe adore l'humour mais également ambitieuse : si son chéri neuro-chirurgien est très occupé par son travail, elle lui a promis de l'être encore plus que lui ^^ Elle est également hyper connectée (ett accro à Instagram) et a par exemple pris la peine de se renseigner sur le magazine Grazia avant l'interview :) Concernant la crise qui frappe son pays, elle a encouragé ses followers à voter "oui" au référendum et regrette simplement aujourd'hui que les petits créateurs grecs aient autant de mal à s'exporter :s J'ai beaucoup aimé ce dossier, car Mary Katrantzou semble être une créatrice adorable et pétillante, ça change ;)
On termine avec les célébrités!
Grazia nous livre tout d'abord une interview de Valérie Trierweiler: elle y parle de son profond engagement à gauche et tacle volontiers la politique du gouvernement. Elle explique son soutien au Secours Populaire et surtout à leur initiative pour les oubliés des vacances, permettant à des enfants de toute la France qui ne peuvent pas partir de venir passer une journée à Paris (elle a lieu aujourd'hui, d'ailleurs). Elle montre également son soutien à Jean-Luc Mélanchon, ainsi qu'au peuple grec et s'insurge contre le racisme social en France et contre les "bobos qui s'offrent des lofts à la périphérie de Paris et ne veulent pas mélanger leurs enfants avec ceux des classes populaires". Valérie Trierweiler ne veut également plus faire partie du monde politique, même en tant que journaliste et préfère agir au sein d'associations pour faire changer les choses. On dirait qu'elle a décidé de canaliser sa colère contre notre Président et de la diriger vers d'autres combats, peut-être plus intéressants ;)
On en vient ensuite à Emily Ratajkowski: si ce nom ne vous dit rien, sa plastique de rêve doit vous rappeler quelque chose. Oui, c'est bien elle qui se trémoussait dans le clip de Blurred Lines! La jeune mannequin se lance aujourd'hui dans le cinéma : après une apparition remarquée dans Gone Girl, elle partage l'affiche de We Are Your Friends avec Zac Efron. Elle nous confie d'ailleurs qu'elle aimerait avoir une carrière comme Jennifer Lawrence ou Rooney Mara et travailler avec Roman Polanski. Elle a adoré apprendre le métier d'actrice sous la direction de David Fincher qui est très exigeant mais auquel elle "doit beaucoup" :) Et au delà de son physique parfait, on découvre une jeune femme assez posée, finalement, qui a parcouru le monde avec ses parents, à étudié les Beaux Arts à UCLA (mais a détesté l'ambiance du campus). Elle n'a pas honte de son corps, bien au contraire, mais est ravie d'incarner des personnages qui n'ont rien des bimbos californiennes et entend bien prouver qu'elle peut être prise au sérieux ; sans oublier qu'elle va collaborer, dés la rentrée, à la newsletter féministe de Lena Dunham, Lenny. Alors, vous avez envie de voir ce qu'elle donne au cinéma? :)
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Jolies photos!
Sur ce les filles, prenez soin de vous et à très vite ;)
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