Commençons par la fin, le lendemain matin, vendredi 14 août, Mons, il est 7h00 à peine, vite, courrir la garrigue , les brumes ne vont pas durer, la pluie est bien tombée sur les sols chauds. Presque trop tard, déjà la lumière durcit le ton, la végétation tente encore d'aspirer cette bonne humidité, plus de 60 jours sans pluie, même en garrigue, ça assoiffe.
Mont Bouquet
La veille entre deux averses nous sommes sortis nous promener. Nous prenons la route entre Celas et Maruéjols les Bois. Comme souvent je photographie les objets "jetés", les canettes écrasées, les bouteilles vides. Ce jour là il y a en plus un paquet de tôles certainement en amiante-ciment qui ont été déposées. C'est plus facile, moins cher. La législation oblige les propriétaires à recourir à des entreprises spécialisées qui stockent ensuite les déchets dans des décharges spéciales. Bref, impossible pour le propriétaire du terrain ou la mairie de se débarrasser de ce déchet en l'emmenant à la décharge, il faudra trouver quelqu'un pour payer la décharge spéciale, en clair nous tous, une fois l'enquête menée, si elle n'aboutit pas.
Chaussure d'insécurité
Dépôt sauvage de plaques en amiante-ciment
Heureusement, la pluie et les nuages nous offre comme souvent de beaux spectacles, quelques éclairs zébrent l'horizon, de gros nuages coulent vers la terre, les contrastes de couleur détonnent, le ciel à d'autres endroits moutonne. Il est temps de rentrer, la pluie revient.