Synopsis:
Joshua Connor (Russell Crowe), un paysan australien, se rend en Turquie à la recherche de ses trois fils portés disparus. Malgré les barrages de la bureaucratie militaire, sa détermination ne fléchit pas. Il est d’abord aidé par la belle Ayshe (Olga Kurylenko), la propriétaire de l’hôtel dans lequel il séjourne à Constantinople, puis par un officier turc ayant combattu contre ses fils. Pour découvrir la vérité et enfin trouver la paix intérieure, Joshua, accompagné du Commandant Hasan (Yilmaz Erdogan), est contraint de sillonner un pays ravagé par la guerre, où la frontière entre le Bien et le Mal n’est plus si nette et l’ennemi si clairement identifiable.
Casting:
Réalisateur – Russell Crowe.
Acteurs & Actrices – Russell Crowe, Olga Kurylenko, Yilmaz Erdogan, Cem Yilmaz, Jay Courtney, Ryan Corr…
Bande annonce:
Critique: ★★☆☆☆
Extrait de ma critique du 18/04/2015.
De manière générale, je dois reconnaître que je suis ressorti de la séance un brin déçu par le résultat. Malgré une sincérité touchante dans le propos, le film ne décolle jamais vraiment et le rythme laisse cruellement à désirer pendant près de 2 heures. Sans compter que l’écriture est au mieux naïve, au pire assez caricaturale. L’histoire n’évite effectivement pas certains clichés et les symboliques utilisées sont parfois extrêmement maladroites. On se retrouve du coup devant un long-métrage loin d’être désagréable, mais terriblement plat et artificiel. L’émotion fonctionne plutôt bien le temps de quelques scènes, en particulier à la fin, mais les personnages ne suscitent malheureusement pas assez d’empathie que pour véritablement emporter le spectateur. L’une des raisons principales est certainement le montage, mal dosé, qui expédie étrangement certains passages importants du récit pour s’attarder sur des banalités inutiles. Ainsi, les flashbacks au début du film, qui auraient pu garantir un attachement puissant et immédiat pour le héros et ses enfants, fonctionnent mal et n’ont absolument pas l’impact qu’ils auraient pu avoir. Dommage !
Néanmoins, tout n’est pas à jeter dans le film et on retiendra notamment l’originalité du conflit décrit. En effet, bien que la Première Guerre Mondiale ait déjà fait l’objet de nombreux longs-métrages au cinéma, je n’en avais pour ma part encore jamais vu sur la bataille des Dardanelles. De plus, les décors traversés sont superbes et offrent quelques plans somptueux. Des plans magnifiquement composés par Andrew Lesnie, un directeur photo surtout connu pour son travail avec Peter Jackson (Le Seigneur des Anneaux, King Kong, Lovely Bones, Le Hobbit…) et qui livre à nouveau ici un visuel extrêmement riche. Quant à la BO, elle n’est pas inintéressante en soi mais appuie par moments beaucoup trop l’émotion que pour vraiment marquer les esprits. A sa façon, elle participe malheureusement à l’impression d’artificialité que le film procure parfois. Enfin, les acteurs sont plutôt convaincants dans l’ensemble, en particulier Russell Crowe qui parvient à s’imposer sans trop de difficulté. On regrettera cependant l’écriture parfois sommaire des personnages.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – DTS Digital Surround 5.1 : Anglais, Français, Allemand.
Image – 1080p HD / 2.35:1.
Sous-titres – Anglais, Français, Néerlandais, Allemand, Danois, Finlandais, Norvégien, Suédois, Islandais, Portugais.
Durée – 111 minutes.
Bonus
- The Making Of The Water Diviner.
Éditeur – Universal Pictures.
Avis:
Un seul supplément pour l’édition Blu-ray de La Promesse d’une Vie, de quoi rester nettement sur sa faim à l’issue du visionnage. D’autant plus que le making of proposé est plutôt intéressant et donne inévitablement envie d’en voir plus. Heureusement, l’aspect technique du disque se révèle quant à lui extrêmement satisfaisant. Forte d’une définition précise et de contrastes somptueux, l’image s’avère effectivement irréprochable et rend parfaitement hommage à la superbe photographie d’Andrew Lesnie. Côté audio, malgré les indications présentes sur la jaquette, le disque dispose bel et bien d’une piste DTS-HD Master 5.1 en version originale. Une VO à privilégier puisque, même si les autres pistes sont plutôt solides, elle est la seule à bénéficier d’un encodage HD. Elle profite donc d’un niveau sonore ample et précis que son homologue française n’atteint malheureusement pas. En définitive, si le film se révèle décevant à bien des égards, le Blu-ray édité par Universal affiche quant à lui de belles qualités techniques. On regrettera néanmoins la faible quantité de bonus et l’absence, toujours regrettable, de pistes HD en VF pour les amateurs de version française.
Disponible à partir du 19 août 2015 en DVD et Blu-ray (Belgique).