Sur petit et grand écran, voici ma revue cinématographique du mois de Juillet !
La tête pleine de rêves, Amélie, 20 ans, revient dans le Japon de son enfance. Elle propose des cours particuliers de français et rencontre Rinri, son premier et unique élève, un jeune Japonais qui devient bientôt son amant. A travers les surprises, bonheurs et déboires de ce choc culturel drôle et poétique, nous découvrons une Amélie toute en spontanéité et tendresse, qui allie la grâce d'un ikebana à l'espièglerie d'un personnage de manga.
Une adaptation d'un roman de Nothomb, forcément je fonce ! Je n'avais pas pu voir celui-ci au ciné alors j'ai sauté dessus en vod !
J'avais beaucoup aimé le roman et le film est une belle réussite devant lequel j'ai passé un très bon moment à rire. Le film est vraiment drôle ! Toute l'ironie de Nothomb a été parfaitement retranscrit à l'écran.
J'ai surtout beaucoup aimé l'actrice qui interprète Amélie Nothomb, elle colle parfaitement au personnage. L'image du Japon qui est donné dans ce film est très humoristique et j'imagine sans mal combien les touristes doivent être surpris par les nombreuses différences culturelles de l'archipel nipponne à leur arrivée.
J'ai regretté la fin, un peu trop " comédie romantique " et pas du tout fidèle au roman.
Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d'optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s'assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie - au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n'est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d'ailleurs... Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d'effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l'esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s'aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l'Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie...
Trouver un film qui nous plait et plait à l'ado devient de plus en plus délicat (parce que l'ado part du principe que si c'est sa mère qui propose forcément, c'est nul !) mais un Pixar en général, ça passe encore ! Et j'avoue que la bande annonce de celui-ci m'avait vraiment accrochée. Le thème aussi d'ailleurs.
Ce qui m'a littéralement bluffé durant les premières minutes du film ce sont les visages des personnages. C'est absolument dingue de voir un dessin animé représenter aussi fidèlement des expressions humaines. Riley bébé est bluffante ! Reproduire à ce point les petites mimiques d'un nouveau né, chapeau !
L'histoire en elle même est très touchante et les personnages qui traduisent la colère, le dégoût, la joie ou encore la tristesse sont supers !
Peut-être y a t-il un petit peu trop de rebondissements qui rendent une partie du film un peu longuette à mes yeux mais dans l'ensemble il y a de quoi passer un très bon moment en riant et en versant sa petite larmichette.
Dans la cour d'école d'un paisible village japonais, quatre fillettes sont témoins du meurtre d'Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n'est capable de se souvenir de l'assassin. Asako, la mère d'Emili, désespérée de savoir le coupable en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde : si elles ne se rappellent pas du visage du tueur, elles devront faire pénitence toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues ? Sae et Maki veulent se souvenir.
Cette mini série de cinq épisodes, créée et réalisée par Kiyoshi Kurosawa diffusée à la télé nippone a été adaptée pour devenir deux longs métrages en Europe. Je voulais absolument les voir lors de leur sortie ciné mais les avais loupés. Arte les diffusant à la suite cet été je n'ai pas hésité une seule seconde à leur réserver ma soirée !
Shokuzai veut dire " pénitence " en japonais et c'est bien de cela dont il est question dans ces deux films. Chacun des personnages féminins de l'histoire est ou se sent redevable de quelque chose. La tragédie qu'elles ont vécues 15 ans auparavant les a toutes marquées de manière différente. Pour certaines c'est le refus de devenir femme ou la peur des hommes, pour les autres c'est leur instrumentalisation ou le repli sur soi. Derrière tout cela se cache je crois une critique de la société nippone qui, malgré quelques exagérations dans le film, me semble assez fidèlement retranscrite. La place des femmes dans cette société où rien ne doit transparaitre, où la tradition tient encore une place forte n'a on le voit rien de simple.
J'ai beaucoup aimé la première partie et tous les personnages de l'histoire mais la deuxième partie est bien trop longue et surtout la fin un peu tirée par les cheveux à mon sens pour m'avoir convaincue à 100%.
Un homme réapparaît subitement après quatre années d'errance, période sur laquelle il ne donne aucune explication à son frère venu le retrouver. Ils partent pour Los Angeles récupéré le fils de l'ancien disparu, avec lequel celui-ci il part au Texas à la recherche de Jane, la mère de l'enfant. Une quête vers l'inconnu, une découverte mutuelle réunit ces deux êtres au passé tourmenté.
J'ai parfois honte de mon gros manque de culture cinématographique. Je l'avoue, étant plus jeune je ne m'y intéressais que peu et une fois devenue adulte les aléas de la vie (allez au ciné avec un enfant à gérer toute seule et un compte en banque à sec !) et certains de mes aprioris aussi m'ont fait passer à côté de beaucoup beaucoup de films et je le regrette amèrement aujourd'hui. Heureusement il n'est jamais trop tard et le jour où une médiathèque s'installe ENFIN dans ma commune ma très très très très longue liste de film " à voir " sera peut-être enfin progressivement vidée. En attendant, heureusement que la VOD et Arte existe ! Oui, Arte, encore. Faut dire qu'enfait, c'est la seule chaine télé que l'on regarde 😀 Et cet été, niveau programmation, ils assurent méchamment ! Summer of peace propose des films qui parle de la guerre et surtout de la paix (revoir Good Morning Vietnam, quel kiffe !), le cycle asiatique offre une sélection des plus éclectique et...le cycle Wim Wenders m'a permis de voir enfin un de ces films (oui, mieux vaut tard que jamais !).
Sorti en 1984 le film a certes pris un petit coup de vieux mais... si pendant les premières seconde j'ai cru ne pas du tout accroché je me suis surprise à être totalement happée par l'histoire et les personnages. Je me demandais ce qui pouvait bien se passer dans la tête de Travis, le personnage principal. Je n'ai pas vu les deux heures que dure le film passer. Un film d'une grande poésie et d'un esthétisme parfait où la relation filiale et le rêve américain sont au centre d'un scenario où les dialogues laissent parfois place à la contemplation pour le plus grand bonheur du spectateur.
Et vous, quelques films cet été ?