Vous les attendez depuis maintenant un an et voici que vos vacances au soleil tant méritées sont enfin arrivées. Avant de vous exposer sur la plage – avec ou sans maillot, çà c’est à vous de voir – voici quelques petites choses à garder à l’esprit avant d’aller vous étendre sur votre serviette.
- Le SPF 50 n’empêche pas de bronzer. Il faut savoir qu’entre un SPF 30 et un 50, on gagne seulement un peu plus de 1 % de protection supplémentaire avec l’indice le plus fort. Un SPF 30 est suffisant dans la plupart des cas. Le SPF 50 est à privilégier dans le cas d’une peau sensible, en particulier si vous êtes roux, ou encore si vous partez pour des destinations dites d’ensoleillement extrême comme des vacances sur un bateau ou en haute montagne, là où la réverbération des rayons UV est importante. Une forte protection solaire pourra également s’avérer utile en cas de traitement photosensibilisant.
- Si auparavant on entendait beaucoup parler des UVA (responsables du vieillissement de la peau) et des UVB (ceux qui vous donnent de jolis coups de soleil), les recherches récentes ont également montré le rôle des infrarouges et de la lumière visible. S’ils représentent à eux deux 95 % du spectre solaire, ils sont aussi responsables de 50 % du stress oxydatif car, en pénétrant plus profondément l’épiderme, ils préparent le terrain pour les UV. Sans compter que les infrarouges augmentent le relâchement cutané, les rides profondes ainsi que les taches. Un bon produit de protection solaire doit donc avoir une formule très complexe qui lui permet d’avoir une action anti-radicalaire, de prévenir les inflammations, de protéger l’ADN, le collagène et l’élastine, d’être hydratant, nourrissant, etc.
- Un demi tube par jour. C’est en effet la quantité de produit qu’il faudrait appliquer si l’on suivait à la lettre les recommandations pour bénéficier de la protection écrite sur le flacon, soit 2 mg/cm² toutes les deux heures. Sauf que dans la vraie vie, loin de ce que font les scientifiques dans leurs laboratoires, nous en appliquons en moyenne à peine 1mg/cm². Donc à défaut de se vider un demi tube de crème par jour à la plage, il ne faut pas oublier d’en remettre au moins toutes les deux heures et surtout après chaque baignade.
- L’équipe dirigée par le Dr Douglas Brash, professeur de dermatologie à la faculté de médecine de l’université Yale, a mis en évidence qu’environ la moitié des altérations de l’ADN, l’une des causes majeures des cancers de la peau, sont produites après l’exposition aux rayons UV, dans l’obscurité. Jusqu’à présent, les scientifiques pensaient que la mélanine protégeait la peau en bloquant les UV. Les conclusions de cette expérience ont mis en évidence que la mélanine aurait des effets à la fois cancérogènes et protecteurs.
- Pour ceux qui pensent encore que le gommage leur fera perdre leur bronzage si durement gagné, ils ont tout faux. Le gommage va permettre d’éliminer les cellules mortes qui, complètement déshydratées, donne son effet cendré à la peau. Alors pour enlever ce teint grisâtre et garder un hâle lumineux plus longtemps, on pensera à faire un gommage une fois par semaine. On privilégiera les formules enzymatiques, à base d’acides de fruits, qui vont dissoudre les cellules mortes sans agresser l’épiderme. « Les effets néfastes de ce phénomène devraient néanmoins pouvoir être neutralisés car ce processus chimique est lent », soulignent les chercheurs. « Une crème solaire appliquée le soir, après le bain de soleil, pourrait par exemple le bloquer ». A bon entendeur !
- Si le soleil, à dose raisonnable, confère de jolis reflets aux cheveux, il altère également le film hydrolipidique censé les protéger. Donc en cas d’overdose et surtout lorsqu’il est associé aux baignades répétées, au soleil, au chlore et au sable, on n’oublie pas de protéger aussi ses cheveux avec des formules protectrices. Comme pour le corps et le visage, on pensera après l’exposition à leur faire bénéficier des bienfaits des après-solaires capillaires et autres soins réparateurs.
- Vous avez des grains de beauté. Il est important de les faire surveiller régulièrement par votre médecin. Si ce n’est pas le cas, sachez que vous n’êtes pas les seuls car une personne sur deux n’a jamais montré ses grains de beauté à son médecin. Malheureusement, on déplore 11 000 nouveaux mélanomes chaque année. Si vous n’avez pas forcément le temps de prendre rendez-vous avant de partir, La Roche-Posay a lancé une plateforme pour inciter les gens à s’autosurveiller avec une technique de dépistage toute simple mise au point par des dermatologues : www.laroche-posay.fr/skinchecker