Le pays va connaître aujourd'hui, 16 août, une nouvelle journée de manifestations pour exiger le départ de la présidente Dilma Rousseff, confrontée aux vastes scandales de corruption qui éclaboussent l'image du pays à l'étranger et à la crise économique interne qui a poussé le pays au bord de la récession.
Le Brésil, septième économie de la planète est au bord de la récession avec une inflation de 9% sur les 12 derniers mois et pour en rajouter une couche, Moody's Investors Service a dégradé la note souveraine du pays de "Baa2" à "Baa3". L'agence de notation explique son choix "par les performances économiques plus faibles qu'anticipé, la tendance haussière des dépenses gouvernementales et le manque de consensus politique pour mettre en place des réformes fiscales".
Les organisateurs des manifestations espèrent mobiliser des centaines de milliers de personnes dans plus de 200 villes brésiliennes qui réclament la fin de l'impunité dans les affaires de corruption et la destitution de la présidente. Dilma est désormais la présidente la plus impopulaire de l'histoire politique brésilienne : sa cote est tombée a 8%.