Quelques jours sur les cimes

Par Antoine06 @AVissuzaine
Pour ces quatre jours, le programme était assez simple : Randonnée le matin, retour dans l’après-midi, bière en terrasse et tarot jusqu’au soir. A deux reprises, la route de la Bonette fût le point de départ de nos marches, une première fois en direction du Col de Fer marquant la frontière franco-italienne avant de redescendre vers le lac de Vens. La seconde marche nous conduisait au col de l’Alpe par le GR56 après avoir longé la crête de Blanche sur un sentier à flanc de montagne particulièrement abrupte et peu rassurant pour qui, comme moi, appréhende le vide. Au départ d’Auron, le troisième jour, nous rejoignons la croix de Bercha par un sentier raide dont nous découvrons après coup qu’il est en hiver une piste noire pour skieurs ! Prudents, nous ferons la descente par le versant opposé de la montagne, moins spectaculaire, certes, mais ô combien plus sereine. Pour le quatrième jour, la ballade se fait dans la vallée de la Tinée, partant du village perché de Marie vers la pointe de Clamia. Le paysage du Mercantour, de sentier pierreux en chemin de crêtes, de forêts de mélèzes en prairies de pâturages, de bergeries en forts militaires bâtis sur les pics, de cascades en ruisseaux et aussi une faune particulièrement riche. Ainsi, au cours de nos diverses pérégrinations nous aurons eu le loisir d’observer quelques marmottes, lever les yeux sur le vol d’un aigle (1) et croiser, très furtivement, la route d’un chamois.

Lac de Vens

deux randonneurs connus


La Tinée vue du village de Marie

(1) D’après nos recherches, la tête blanche et la très grande envergure des ailes pourrait correspondre à la description du gypaète barbu, mais sa réintroduction est très récente dans le Parc National