Pour ces quatre jours, le
programme était assez simple : Randonnée le matin, retour dans l’après-midi,
bière en terrasse et tarot jusqu’au soir.
A deux reprises, la route de la
Bonette fût le point de départ de nos marches, une première fois en direction
du Col de Fer marquant la frontière franco-italienne avant de redescendre vers
le lac de Vens. La seconde marche nous conduisait au col de l’Alpe par le GR56
après avoir longé la crête de Blanche sur un sentier à flanc de montagne
particulièrement abrupte et peu rassurant pour qui, comme moi, appréhende le
vide.
Au départ d’Auron, le troisième
jour, nous rejoignons la croix de Bercha par un sentier raide dont nous
découvrons après coup qu’il est en hiver une piste noire pour skieurs !
Prudents, nous ferons la descente par le versant opposé de la montagne, moins
spectaculaire, certes, mais ô combien plus sereine.
Pour le quatrième jour, la
ballade se fait dans la vallée de la Tinée, partant du village perché de Marie
vers la pointe de Clamia.
Le paysage du Mercantour, de
sentier pierreux en chemin de crêtes, de forêts de mélèzes en prairies de
pâturages, de bergeries en forts militaires bâtis sur les pics, de cascades en ruisseaux
et aussi une faune particulièrement riche. Ainsi, au cours de nos diverses
pérégrinations nous aurons eu le loisir d’observer quelques marmottes, lever
les yeux sur le vol d’un aigle (1) et croiser, très furtivement, la route d’un
chamois.
Lac de Vens
deux randonneurs connus
La Tinée vue du village de Marie
(1) D’après nos recherches, la tête blanche et la très grande envergure des ailes pourrait correspondre à la description du gypaète barbu, mais sa réintroduction est très récente dans le Parc National