En fait, ce n'est pas tout à fait juste.
- Les éditeurs considèrent que "j'ai un style". Au sens littéraire du terme. Ce que j'écris les étonne et leur plaît.
- Les "grands" universitaires me prennent pour l'un des leurs. Malheureusement ils sont en voie d'extinction. Et ils ne forment pas un marché.
- Quelques praticiens du changement ont apparemment adopté certains de mes ouvrages comme livres de chevet. Ils lisent, ils relisent, ils annotent.
- Quant à mes étudiants, ils considèrent spontanément que ce que j'écris est incompréhensible. Mais lorsque je leur fais faire un exercice noté, ils m'en font une analyse épatante.
- 1 et 2 ont une faible anxiété d'apprentissage. Ils sont habitués à décrypter. (Ce qui est aussi mon cas.)
- 3 et 4 ont une forte anxiété de survie.
(Autre modélisation. Ce que j'écris correspond peut-être à un changement dans la pensée ambiante. Or, le changement fonctionne par réseau de leaders d'opinion spécialisés. Dans cette hypothèses ceux qui peuvent comprendre mes livres sont ces leaders. Cible étroite, et difficile à atteindre, vu l'état actuel de l'édition ?)