On se plaint souvent des frais (parfois prohibitifs) de certaines institutions pour l’accès à leurs expositions temporaires. Mais à l’heure actuelle où les subventions publics baissent – et les financements privés qui n’augmentent pas forcément – et les frais de transport, d’assurance et de restauration explosent, les structures muséales n’ont parfois pas bien le choix d’augmenter leurs tarifs ou de les calculer adroitement afin de pouvoir rentabiliser la location des œuvres.
BRISTOL – JAN 11: View of the Egyptology section at Bristol Museum on Jan 11, 2015 in Bristol, UK. Bristol Museum has exhibits in fields such as history, culture, science, art and natural history. / 1000 Words / Shutterstock.com
Selon un directeur de musée, interrogé par Etienne Dumont du Bilan : » Il y a toujours des frais à ma charge. Emprunter vingt gravures a un confrère suisse m’a récemment coûté 20.000 francs de conditionnement. » C’est ainsi d’ailleurs que des institutions publiques avec des œuvres de renom très demandées en profite pour demander des frais supplémentaires ou à l’instar du musée d’Orsay ou encore du musée des beaux-arts de Montréal livrer les expositions clef en main afin de couvrir une partie des frais de fonctionnement du musée et de la création de l’exposition en interne.