Art, dîner de prestige, et grands noms de la haute couture réunit sous le même toit, et quel toit ! Pour la troisième année consécutive, Dior, sous l’impulsion de Raf Simons, organise le Gala annuel du Guggenheim, soit l’événement de l’automne.
C’est au numéro 1071 de la Cinquième Avenue que s’élève le Guggenheim. Inauguré en 1959, l’espace à pour but d’exposer une peinture non-figurative, de se consacrer à l’avant-garde et d’ouvrir l’esprit des visiteurs aux nouvelles formes revêtit par l’art. Prenant comme point initial les oeuvres collectées par la famille Gugghenheim, le projet s’étend, et des musées fleurissent peu à peu dans le monde entier. Prochaine étape : l’ouverture d’un musée en Finlande et dans les Emirats Arabes.
Devenue référence, le musée attire de nombreux donateurs et mécènes qui souhaitent encourager la création et soutenir l’art moderne et contemporain. A l’occasion du Gala International 2015, qui se déroulera les 4 et 5 novembre prochains, Dior se joint à l’événement. Sous l’égide de la maison, cette mondanité est modernisée. Célébrités, égéries modes, et musiciens pointus viennent redonner un élan énergique au concept du gala de charité. L’année dernière, The XX a donné une représentation lors de la pré-soirée d’ouverture sous les yeux de Marion Cotillard ou encore Zoé Kravitz.
Cette année, c’est la chanteuse et compositrice canadienne Grimes qui offrira une performance musicale lors de la soirée inaugurale. Inspiré par la musique underground électronique, le dernier album de la jeune artiste est décrit par le NY Times comme « un des albums les plus impressionnants de l’année ». Un choix audacieux , qui note l’intérêt de Dior et du conseil des jeunes collectionneurs du Guggenheim pour les artistes contemporains qui sortent des sentiers battus.
Un oeil novateur sur l’art et ses formes, des prises de positions parfois risquées, c ‘est ce qui a nourri et animé les artistes, qui seront honorés lors du dîner de bienfaisance du 5 novembre. Plaçant leur art comme un Graal c’est un hommage à Kawara ( parti en juillet dernier), Monir Shahroudy Farmanfarmaian ou encore Doris Salcedo qui donnera la note de ce dîner. Sujets d’expositions pour le musée, ces trois artistes sont comme ce lieu : d’avant-garde, et uniques.
On Kawara, est un artiste contemporain Japonais, qui est célèbre pour avoir peint une série de dates , jour après jour, depuis la fin des années 1960.
Monir Shahroudy Farmanfarmaian est une artiste contemporaine Iranienne qui travaille les formes géométriques en utilisant des miroirs, ou encore la mosaïque. Elle lie traditionnel et moderne en appliquant les techniques rituelles Iranniennes avec le courant de l’abstraction géométrique occidentale. Doris Salcedo est une plasticienne Colombienne qui réalise des oeuvres « in-situ », c’est-à-dire construites en fonction de l’espace qu’elles vont occuper. Comme par exemple ,cet empilement de chaises, réalisé à l’occasion de la biennale d’ Istanbul. Le Gala du Guggenheim, soit le GIG, permet au musée l’entretient et le renouvellement de ses collections, ainsi que la préservation du bâtiment. Sponsorisé par Dior, l’événement a rencontré l’an dernier un large succès, succès qui a poussé Richard Armstrong ( directeur de la fondation Solomon R. Gugghenheim) à reconduire la fructueuse collaboration. Cet année les présidents d’honneur seront Christina Baker, Phyllis Mack, Raf Simons, Jennifer Blei Stockman et Sydney Toledano. A partir du 6 aout minuit, de généreux bienfaiteurs pourront s’enrichir de billets pour participer à l’événement (à partir de 300$), l’événement où il faudra être vu.