Et oui je t’appâte ce jour avec ce titre énigmatique… Même Kate, la duchesse de Cambridge est une adepte de ce mouvement.
La recessionista, contraction de « recession » et « fashionista » a été conceptualisée par le New York Times dans le désormais célèbre article de référence A Label for a Pleather Economy du 24 Octobre 2008. Le terme désigne celle qui, malgré la crise, reste une bête de mode et est prête à tout pour continuer à garder le même style de vie. Avant on achetait des marques chères, on payait la renommée de celles-ci, on aimait se payer du chic. Pourquoi ? Par manque de temps. Par manque d’intérêt réel pour la mode. Par manque de goût et souvent par pure conformisme. Aujourd’hui, c’est l’inverse. On a du goût mais pas de sous. Les fashionistas font désormais salon sur le net. Les bloggeuses ne font plus que commenter les tendances et afficher leur style. Elles vident leur placard et troquent habits et bons plans. Elles deviennent des… blog-troqueuses. La mode est au recession chic, au cheap and chic. Les ventes de ces « vides dressing » permettent d’arrondir les fins de mois et de se redonner les moyens de succomber aux achats compulsifs. Cette folie du chic en un clic a débuté dans les pays anglophones qui ont ressenti très vite les effets de la récession et débarque maintenant dans la ville de l’élégance : Paris. C’est devenu le must en matière de mode. Source : lemetropolitanblog Alors pourquoi tout ce pavé ce jour, c’est juste car nous sommes gavés chaque jour de publicités, de blogs qui vantent tel ou tel produit, bref consommation, consommation, consommation. Et moi la première, j’aime présenter mes nouveautés sur le blog. Alors ce jour c’est le méa culpa et un look 100% du placard avec une robe longue comme tout le monde a dans son placard, un sac blanc et une paire de compensées obligatoires avec cette robe qui traîne par terre. J’y ai ajouté mon bracelet fétiche. Allez hop le look :