" Hopper, de dos, a le visage happé par le soupirail. Il inhale la nuit, se fond dans le noir qui va le trahir en devenant jour, hume la terre à s'en déchirer les narines pour s'étourdir de sa vitalité. Toutes ses sensations sont rassemblées dans la liberté de ses mèches de cheveux qui frissonnent au vent glacé, dans ses joues enflammées par le froid qui lui signifient combien il est encore vivant. Il convoque des clichés champêtres pour se dédier une symphonie d'adieu, (...)"
Au temps pour nous, Caroline Lunoir, roman, Ed. Actes Sud, mai 2015, 288 pp