Merci de rejoindre notre appel mondial pour une Justice internationale pour l’Environnement et la Santé!!Nous avons initié et rédigé avec 9 autres organisations un appel mondial appelé« Charte de Bruxelles » (lire le texte ici) qui demande officiellement la création d’une Cour pénale européenne et internationale pour l’Environnement et la Santé, pour en finir avec l’Écocide sur Terre.La Charte demande la reconnaissance des crimes environnementaux – dont les atteintes à la santé – comme crimes contre l’Humanité et la Paix par les Nations Unies et est maintenant ouverte à signature des citoyens et des associations. Elle sera officiellement remise au Secrétaire Général des Nations Unies, monsieur Ban Ki-Moon, au plus tard lors de la COP21 sur le Climat en décembre 2015 à Paris.« Joignons nos forces en signant la Charte de Bruxelles et montrons à nos dirigeants politiques que les citoyens réclament la fin de l’Écocide ! »Veuillez compléter le formulaire pour signer la pétitionVotre nationalité:Select a country ...AlbanieAllemagneAndorreAutricheBelgiqueBosnie-HerzégovineBulgarieBélarusChypreCroatieDanemarkEspagneEstonieFinlandeFranceGibraltarGrèceGuerneseyHongrieIrlandeIslandeItalieJerseyLettonieLiechtensteinLituanieLuxembourgMacédoineMalteMoldavieMonacoMonténégroNorvègePays-BasPolognePortugalRoumanieRoyaume-UniRussieRépublique tchèqueSaint-MarinSerbieSerbie-et-MonténégroSlovaquieSlovénieSuisseSuèdeSvalbard et Île Jan MayenUkraineÉtat de la Cité du VaticanÎle de ManÎles FéroéÎles ÅlandAfrique du SudAlgérieAngolaBotswanaBurkina FasoBurundiBéninCamerounCap-VertComoresCongoCôte d’IvoireDjiboutiGabonGambieGhanaGuinéeGuinée équatorialeGuinée-BissauKenyaLesothoLibyeLibériaMadagascarMalawiMaliMarocMauriceMauritanieMayotteMozambiqueNamibieNigerNigériaOugandaRwandaRépublique centrafricaineRépublique démocratique du CongoRéunionSahara occidentalSainte-HélèneSao Tomé-et-PrincipeSeychellesSierra LeoneSomalieSoudanSwazilandSénégalTanzanieTchadTogoTunisieZambieZimbabweÉgypteÉrythréeÉthiopieAnguillaAntigua-et-BarbudaAntilles néerlandaisesArgentineArubaBahamasBarbadeBelizeBermudesBolivieBrésilCanadaChiliColombieCosta RicaCubaDominiqueEl SalvadorGrenadeGroenlandGuadeloupeGuatemalaGuyanaGuyane françaiseHaïtiHondurasJamaïqueMartiniqueMexiqueMontserratNicaraguaPanamaParaguayPorto RicoPérouRépublique dominicaineSaint-BarthélémySaint-Kitts-et-NevisSaint-MartinSaint-Pierre-et-MiquelonSaint-Vincent-et-les GrenadinesSainte-LucieSurinameTrinité-et-TobagoUruguayVenezuelaÉquateurÉtats-UnisÎles CaïmansÎles MalouinesÎles Turks et CaïquesÎles Vierges britanniquesÎles Vierges des États-UnisAfghanistanArabie saouditeArménieAzerbaïdjanBahreïnBangladeshBhoutanBrunéi DarussalamCambodgeChineChypreCorée du NordCorée du SudGéorgieIndeIndonésieIrakIranIsraëlJaponJordanieKazakhstanKirghizistanKoweïtLaosLibanMalaisieMaldivesMongolieMyanmarNépalOmanOuzbékistanPakistanPhilippinesQatarR.A.S. chinoise de Hong KongR.A.S. chinoise de MacaoSingapourSri LankaSyrieTadjikistanTaïwanTerritoire palestinienThaïlandeTimor orientalTurkménistanTurquieViêt NamYémenÉmirats arabes unisAntarctiqueAustralieFidjiGuamGéorgie du Sud et les îles Sandwich du SudKiribatiNauruNiueNouvelle-CalédonieNouvelle-ZélandePalaosPapouasie-Nouvelle-GuinéePitcairnPolynésie françaiseSamoaSamoa américainesTerres australes françaisesTerritoire britannique de l'océan IndienTokelauTongaTuvaluVanuatuWallis-et-FutunaÉtats fédérés de MicronésieÎle BouvetÎle ChristmasÎle NorfolkÎles Cocos - KeelingÎles CookÎles Heard et MacDonaldÎles Mariannes du NordÎles MarshallÎles Mineures Éloignées des États-UnisÎles Salomon Vos nom et prénom:Votre adresse email: Je souhaite recevoir la newsletter Je soutiens aussi la pétition au Parlement européen demandant une Directive sur le crime d'Ecocide Je souhaite devenir bénévole actif
Merci de soutenir notre appel pour une justice internationale pour l’Environnement et la Santé, pour en finir avec l’Ecocide sur Terre !
Charte de Bruxelles
Pour la création d'un Tribunal Pénal Européen et d'une Cour Pénale Internationale de l'Environnement et de la Santé
Considérant le droit inaliénable de l’homme à un environnement sain et le risque d’irréversibilité du niveau atteint par la perte de biodiversité.Les parties initiatrices :
- Rappellent et soulignent les Principes et les contenus de toutes les Résolutions internationales et les Déclarations internationales depuis la Déclaration de la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement, adoptée à Stockholm le 16 Juin 1972;
- Reconnaissent que les enjeux dépassent les frontières et doivent être traités de manière supra nationale;
- Affirment que la question de l’utilisation excessive des ressources pose celle de l’endommagement, voire de la destruction d’écosystèmes dont le fonctionnement permet le maintien et le développement de la vie, démontré par la disparition de nombreuses espèces végétales et animales; que la santé humaine est mise en péril par l’usage de produits toxiques et en particulier les perturbateurs endocriniens et les produits cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques;
- Observent que différentes initiatives visent à donner un caractère constitutionnel à la préservation du vivant (comme, par exemple, la nouvelle Charte Constitutionnelle de l’Équateur, la Conferencia Mundial de los Pueblos sobre el Cambio Climático y los Derechos de la Madre Tierra – Cochabamba, la Charte de l’environnement en France);
- Soulignent l’extrême urgence à agir;
- Relèvent qu’une telle perspective exige l’étude et l’évaluation des données historiques, anthropologiques et culturelles, scientifiques, sanitaires, économiques et politiques;
- Estiment en conséquence que ces données doivent avoir une traduction juridique pour permettre la préservation de l’environnement avec des sanctions effectives, proportionnées et dissuasives; en effet, certains choix et décisions, pris en toute connaissance de cause, se traduisent par des conséquences dramatiques à court et à long terme sur les ressources, la nature et les humains ; qu’il importe donc de reconnaître un accès effectif à la justice;
- Constatent qu’il existe aujourd’hui de nombreuses initiatives de forme et de nature diverses portées par elles-mêmes et d’autres organisations qui les rejoindraient ; elles poursuivent un but analogue avec des méthodes différentes mais complémentaires et susceptibles de se mettre en place plus ou moins rapidement ; il convient de trouver les solutions et les outils les plus adéquats pour agir de concert et permettre la mise en œuvre immédiate de ce qui peut l’être et de coordonner les efforts pour parvenir au meilleur résultat possible de chaque initiative.
Qu’en conséquence, elles ont décidé de se réunir pour convenir de ce qui suit
- Immédiatement, toutes les initiatives déjà existantes ou en préparation permettant à la société civile de s’emparer et de juger au moins sur le plan moral les responsables des crimes et délits environnementaux mettant en péril les ressources planétaires et la santé humaine seront soutenues par toutes les organisations signataires ; il en va notamment ainsi du Tribunal international de conscience des crimes contre la nature et l’environnement, et celle du Tribunal des Peuples;
- Une seconde étape historique pourrait être franchie par la création D’UN TRIBUNAL PENAL EUROPEEN DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA SANTE; À la suite de l’audition, le 10 juillet 2010, par la commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, du professeur Abrami, vice-président de l'Académie internationale des Sciences de l’Environnement, le département politique « droits des citoyens et affaire constitutionnelles » de la DG des politiques internes de l’UE du Parlement européen a émis des commentaires1 sur cette proposition stipulant que: « la création d’une chambre spécialisée au sein de la Cour de Justice de l’UE, ou un tribunal spécialisé attaché à la Cour avec une compétence sur les questions environnementales, serait un but réaliste à moyen terme.2 »; l’AME-DIE a soutenu cette initiative qui pourrait se traduire par une modification du statut de la CJUE ; la reconnaissance de la nécessaire sanction pénale des délits environnementaux (directive 2008/99/EC) et la création d’un parquet pénal européen pourraient être considérés comme un premier pas dans cette direction ; le renforcement des sanctions et la reconnaissance du crime d’écocide, demandé par le mouvement citoyen End Ecocide in Europe, s’inscrivent également dans cette démarche;
- UNE COUR PÉNALE INTERNATIONALE DE L ‘ENVIRONNEMENT ET DE LA SANTE est le but final à atteindre. Pour y parvenir, une révision des statuts de la Cour Pénale internationale (art 121,122 et 123) est possible, en introduisant la catastrophe environnementale comme l’une des incriminations des crimes contre l’humanité permettant de poursuivre les responsables ayant agi de façon intentionnelle. Ce crime de catastrophe environnementale permettrait d’obtenir une protection effective internationale des écosystèmes, dans l’esprit des précédents jurisprudentiels de nature civile émanant de la Cour internationale de Justice (Trail Case, conflit du canal de Corfou ) dont résulte une règle de droit international coutumier selon laquelle: "aucun État n'a le droit d'utiliser ou permettre qu'on utilise son propre territoire de telle manière à provoquer des dommages", réaffirmée par le principe n.21 de la Déclaration de Stockholm du 1972 et dans le Principe n.2 de la Conférence de Rio de Janeiro du 1992;
En conséquence, les parties initiatrices :
- Invitent les autres organisations intéressées à soutenir la demande de créer un Tribunal Pénal Européen de l’Environnement et de la Santé sur la base des principes élaborés par l’UE d’une sanction effective, proportionnée et dissuasive;
- Invitent les organisations intéressées et au-delà la société civile mondiale à soutenir la demande de création d’une Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé en développant les compétences actuelles de la Cour Pénale Internationale (ICC) par le biais des procédures prévues dans le traité (révision et amendements) et en incluant comme nouveau crime spécifique, la catastrophe environnementale;
- En conséquence, demandent au Secrétaire Général de l’ONU d’entreprendre toute démarche utile pour
- Répertorier les différentes urgences environnementales de la Planète Terre avec une attention particulière pour la protection de la santé et pour les problèmes scientifiques et technologiques a?érents ainsi que pour tous les aspects culturels et anthropologiques;
- Élaborer les actes nécessaires à la création de la Cour Pénale Internationale de l’Environnement et de la Santé et à la sanction effective des infractions environnementales ayant causé des dommages aux personnes comme aux écosystèmes;
- Invitent les organisations intéressées et la société civile à soutenir une initiative visant à faire reconnaitre par l’ONU, et les États le principe pollueur payeur comme un principe juridique de valeur universelle et sanctionnable, à réparer le préjudice écologique, à introduire une véritable protection juridique et juridictionnelle des ressources dans un esprit de multilatéralisme efficace et de solidarité;
- Décident en tous cas de s’organiser en plateforme commune pour poursuivre cet objectif et le préciser.
https://www.endecocide.org/fr/sign/