Une équipe de chercheurs des universités de Géorgie, Washington et Binghamton a évalué les effets d’un changement de régime alimentaire sur le microbiote intestinal et le cerveau. Ils ont enrichi en graisses l’alimentation de rats et observé l’adaptation physiologique et comportementale consécutive à cette modification. L’étude a été présentée au cours du 23ème meeting annuel de la Society for the Study of Ingestive Behavior.Une communication brouillée entre intestin et cerveauLes résultats montrent que l’alimentation riche en graisses modifie la composition du microbiote intestinal et induit des réactions inflammatoires dans les zones cérébrales impliquées dans la gestion du comportement alimentaire. Suite à un repas trop gras, cette chaîne en cascade provoque une transformation des circuits cérébraux et altère ainsi les signaux de satiété.
Les auteurs préviennent des conséquences à long terme d’une alimentation riche en graisse sur la stabilité du microbiote. A long terme, il y a risque de surconsommation, le facteur majeur d’obésité. Ils dénoncent les aliments transformés, riches en graisses et en sucres ajoutés, qui auparavant, ne faisaient pas autant acte de présence dans notre environnement.
Référence : Czaja K et al, Society for the Study of Ingestive Behavior, 7 July 2015A lire MICROBIOTE et AUTISME: Ce qui est bon pour les intestins est bon pour le cerveau
L’INTESTIN: Thermostat de la combustion des graisses?
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