Aujourd’hui dans ma grande mansuétude je vous propose 13 minutes de session avec l’Islandais Ásgeir, et sans King and Cross. De rien. Rendez-vous donc au Tiny Desk, dans un coin bordélique de la radio new-yorkaise NPR Music où les plus grands groupes sont venus s’entasser. Le résultat est simpliste dû au cadre, mais musicalement on est toujours charmé par ce côté cocon-je-joue-à-la-maison-devant-20-potes. Certes Ásgeir ne déborde pas tellement (pas du tout) d’enthousiasme lors de ses lives (de visu). On lui pardonnerait tout à ce Bon Iver venu d’un petit village de pêcheurs, tant son univers nous touche, ses mélodies planantes, son impassibilité apparente alors que s’échappe de sa bouche une voix d’une sensibilité incroyable. On attend désormais le troisième album de pied ferme.