Qui pourrait croire qu’en Palestine, plus précisément en Cisjordanie, état qui se dit laïc, un homme pourrait être enfermé 11 mois parce qu’il est athée et le revendique sur la toile ? C’est pourtant bien le calvaire que va subir Waleed al-Husseini, entre privation de liberté et torture.
Ce livre ne raconte rien d’autre que la vie de l’auteur, sa prise de conscience de la bêtise de la religion, son rejet, son militantisme athée et ce qu’il va lui en couter. Car Waleed al-Husseini fait partie de ces "fous-militants" qui, comme moi et bien d'autres, pensent que plus on parle, plus on expose les choses, plus les humains peuvent se libérer du joug dans lequel les religions et l’ordre moral les enferment.
Seulement, il avait sous-estimé le poids politique de la religion, son imbrication avec le pouvoir temporel, et le voilà arrêter par la police secrète palestinienne. Rien ne lui ai épargné : ni ses sites internet qui sont piraté pour leur faire dire l'inverse ce qu'il pense, ni la torture pour lui faire avouer des crimes qu'il n'a pas commis et encore moins l'humiliation générale que l'on tente à son encontre.
Car c'est ce qui dérange beaucoup de monde : Waleed al-Husseini démontre à quel point la société palestinienne n'est pas saine politiquement, à quel point le poids du religieux empêche toute émancipation individuelle, donc collective ensuite. A quel point le poids du martyre obligatoire tue toute initiative. A quel point cette société est patriarcale et violente. Et ce sans nier que c'est aussi le cas ailleurs.
En France, où il est réfugié politique, une certaine gauche le traite d'islamophobe, parce qu'il ne parle que de l'Islam. Parce qu'il a créé le conseil des ex-musulmans de France. Parce qu'il est athée militant. Mais je vais lui laisser la parole pour expliquer aux idiots ce qu'il en est.
"Après avoir reçu de nombreux messages me demandant pourquoi en tant qu'athée, je critique le plus souvent l'Islam, je voudrais répondre une dernière fois, en plus des réponses que contient déjà mon livre.
Je suis né dans un environnement musulman et je connais beaucoup mieux l’Islam que les autres religions. J’écris en arabe et la majorité des arabophones sont musulmans. De plus, l’Islam intervient de plus en plus dans ma vie privée. Il n’est plus une religion mais un mode de vie, un mouvement politique hostile à mes propres idées. Il cherche à me priver de ma liberté et de mon indépendance. Il s’attaque à mon existence. La religion n’est pas une raison pour autoriser les imams de s’ingérer dans ma vie, de décider de mon avenir et de celui de mes enfants. Je veux rester libre comme je respecte leur liberté à faire ce qu’ils veulent de leur vie. Ma liberté s’arrête là où commence la leur, et inversement.
je critique enfin l'Islam car j'aime et je crois en l'humanité et donc en les personnes de confession musulmane, qui lorsqu'elles vivent hors des contextes laïcs, sont victimes de leur idéologie."
Un livre important, pour comprendre comment nait au moyen orient un mouvement athée qu'il faut soutenir, un mouvement émancipateur qu'il faut épauler.
Car si Waleed al-Husseini a écrit ce livre, parce qu'il est du monde des lettres au départ, il n'est pas le seul dans son cas. La preuve en est des milliers de messages qu'il reçoit sur ses différents blogs et pages Facebook. S'il se réclame des Lumières, c'est pour mieux en souligner l'universalisme salvateur, s'il se réclame de la laïcité, c'est pour rappeler que c'est la seule base possible pour permette l'émancipation de toutes et tous.
A lire donc, et à faire lire !
Qui pourrait croire qu’en Palestine, plus précisément en Cisjordanie, état qui se dit laïc, un homme pourrait être enfermé 11 mois parce qu’il est athée et le revendique sur la toile ? C’est pourtant bien le calvaire que va subir Waleed al-Husseini, entre privation de liberté et torture.
Ce livre ne raconte rien d’autre que la vie de l’auteur, sa prise de conscience de la bêtise de la religion, son rejet, son militantisme athée et ce qu’il va lui en couter. Car Waleed al-Husseini fait partie de ces "fous-militants" qui, comme moi et bien d'autres, pensent que plus on parle, plus on expose les choses, plus les humains peuvent se libérer du joug dans lequel les religions et l’ordre moral les enferment.
Seulement, il avait sous-estimé le poids politique de la religion, son imbrication avec le pouvoir temporel, et le voilà arrêter par la police secrète palestinienne. Rien ne lui ai épargné : ni ses sites internet qui sont piraté pour leur faire dire l'inverse ce qu'il pense, ni la torture pour lui faire avouer des crimes qu'il n'a pas commis et encore moins l'humiliation générale que l'on tente à son encontre.
Car c'est ce qui dérange beaucoup de monde : Waleed al-Husseini démontre à quel point la société palestinienne n'est pas saine politiquement, à quel point le poids du religieux empêche toute émancipation individuelle, donc collective ensuite. A quel point le poids du martyre obligatoire tue toute initiative. A quel point cette société est patriarcale et violente. Et ce sans nier que c'est aussi le cas ailleurs.
En France, où il est réfugié politique, une certaine gauche le traite d'islamophobe, parce qu'il ne parle que de l'Islam. Parce qu'il a créé le conseil des ex-musulmans de France. Parce qu'il est athée militant. Mais je vais lui laisser la parole pour expliquer aux idiots ce qu'il en est.
"Après avoir reçu de nombreux messages me demandant pourquoi en tant qu'athée, je critique le plus souvent l'Islam, je voudrais répondre une dernière fois, en plus des réponses que contient déjà mon livre.
Je suis né dans un environnement musulman et je connais beaucoup mieux l’Islam que les autres religions. J’écris en arabe et la majorité des arabophones sont musulmans. De plus, l’Islam intervient de plus en plus dans ma vie privée. Il n’est plus une religion mais un mode de vie, un mouvement politique hostile à mes propres idées. Il cherche à me priver de ma liberté et de mon indépendance. Il s’attaque à mon existence. La religion n’est pas une raison pour autoriser les imams de s’ingérer dans ma vie, de décider de mon avenir et de celui de mes enfants. Je veux rester libre comme je respecte leur liberté à faire ce qu’ils veulent de leur vie. Ma liberté s’arrête là où commence la leur, et inversement.
je critique enfin l'Islam car j'aime et je crois en l'humanité et donc en les personnes de confession musulmane, qui lorsqu'elles vivent hors des contextes laïcs, sont victimes de leur idéologie."
Un livre important, pour comprendre comment nait au moyen orient un mouvement athée qu'il faut soutenir, un mouvement émancipateur qu'il faut épauler.
Car si Waleed al-Husseini a écrit ce livre, parce qu'il est du monde des lettres au départ, il n'est pas le seul dans son cas. La preuve en est des milliers de messages qu'il reçoit sur ses différents blogs et pages Facebook. S'il se réclame des Lumières, c'est pour mieux en souligner l'universalisme salvateur, s'il se réclame de la laïcité, c'est pour rappeler que c'est la seule base possible pour permette l'émancipation de toutes et tous.
A lire donc, et à faire lire !