Professeur Infini – de Marc Lataste (Gallimard, Bayou)
Pour ce deuxième samedi du mois d’août, Case Départ vous propose une petite sélection. Les vacances, c’est aussi l’occasion de rattraper notre retard sur un nombre important de sorties et notamment des mangas. En vous ouvrant sa bibliothèque, le blog met en lumière de très bonnes bandes dessinées. Nous passons au crible, les albums suivants : le sixième volume de Geoff Johns présente Superman qui revient sur les Origines Secrètes du super-héros, le très bon premier volume du manga thriller Secret, Professeur Infini : un bel album jeunesse signé Marc Lataste, le premier volet de Magical Girl Site ou comment se venger des humiliations de ses camarades, Area 51 : un lieu étrange où se mêle tous les monstres et créatures légendaires, Furious : la nouvelle super-héroïne aux excès de violence inouïs, une déclinaison pour le jeune lectorat de Star Wars : Rebels, le deuxième tome du manga My teen love et Le dictionnaire illustré de Laurent Baffie. Bonnes lectures.
Geoff Johns présente Superman
Les origines de Batman, bon nombre d’auteurs américains s’y sont essayés, avec plus ou moins de réussite. Les éditions Urban Comics proposent la vision de ce moment particulier de la vie de Clark Kent dans Geoff Johns présente Superman, tome 6 : Origines secrètes. Le scénariste s’est adjoint son dessinateur favori pour cette aventure, Gary Frank (ce recueil fut publié aux Etats-Unis entre 2010 et 2011). Une véritable réussite ! A lire !Résumé de l’éditeur :
Quand le jeune Kal El, dernier survivant de Krypton, a atterri dans la petite bourgade de Samllville de Kansas, il fut recueilli par un couple de fermiers chaleureux et aimants. Des années plus tard, la découverte de ses pouvoirs l’amènent à endosser un costume reconnaissable entre mille, à voyager jusqu’au lointain futur et surtout à aider son prochain en tant que bienfaiteur de l’humanité : Superman ! Mais son arrivée à Metropolis provoque la jalousie du machiavélique magnat, Lex Luthor ! (Contient : Superman Secret Origin #1-6).
Origines secrètes : à lire absolument pour découvrir l’enfance et l’adolescence de Superman. Un régal !
- Geoff Johns présente Superman, volume 6 : Origines secrètes
- Scénariste : Geoff Johns
- Dessinateur : Gary Frank
- Editeur: Urban Comics, collection DC Signatures
- Prix: 19€
- Sortie: 03 juillet 2015
Secret
Un car rempli d’élèves est victime d’un accident. Le bilan très lourd fait état de 31 morts. Pourtant le psychiatre qui suit les six rescapés en est sûr : il y a trois assassins parmi eux, qui auraient tué quelques survivants dans les décombres du bus. Ils ont alors une semaine pour se dénoncer. Edité par Ki oon, le premier volet de Secret démarre vite et frappe fort. Ce seinen est signé Yoshiki Tonogai, à qui l’on devait déjà les formidables Doubt et Judge.Résumé de l’éditeur :
« J’ai la preuve que trois meurtriers se cachent parmi vous. » Ces paroles accusatrices lancées par un psychiatre à six des élèves rescapés d’un tragique accident de bus sont immédiatement suivies d’un ultimatum implacable : les trois coupables ont une semaine pour avouer leurs crimes et se repentir, sans quoi ils seront dénoncés aux autorités… Encore sous le choc de la catastrophe qui a décimé la majorité de leur classe, les six lycéens se lancent dans une course contre la montre infernale pour prouver leur innocence. Mais à qui faire confiance quand tout le monde cache un secret ?
Voilà un premier tome très efficace et réussi ! Le récit de Yoshiki Tonogai est un formidable seinen construit comme un thriller angoissant et extrêmement accrocheur. Chocs, rebondissements, mensonges et meurtres, voilà les ingrédients de ce manga qui ravira les amateurs du genre. Il faut souligner que le mangaka met en scène un groupe de lycéens à peine remis du deuil concernant leur accident d’autocar mais qui vont être en prise à un nouveau dilemme : trois d’entre-eux sont des meurtriers et ils ont tué quelques survivants dans le bus. La classe 1D n’en a pas fini avec les révélations macabres.
Les journalistes campent devant le lycée et à l’intérieur, Mitomo, le psychiatre qui les suit depuis la tragédie, découvre la vérité. Il leur demande juste de se dénoncer avant une semaine. C’est d’ailleurs un peu troublant : Pourquoi le médecin ne va-t-il pas directement voir la police ? Pourquoi cette attente d’une semaine ? Lui-même n’a pas peur, il se sait en danger en dévoilant cela puisque les assassins vont essayer de l’éliminer afin que le secret ne soit pas découvert. Parmi eux, il y a Kisaragi qui s’en veut puisqu’il a demandé à certaines camarades de changer de place dans le bus pour que sa petite amie malade Eiji se retrouve à l’avant, ce qui lui fut fatal. Le lycéen vient régulièrement chez la défunte pour prier et lui rendre hommage dans sa chambre. Rika est une jeune actrice en devenir, qui devait commencer un nouveau gros projet avant l’accident. Défigurée, elle ne pense au début qu’à sa carrière. C’est aussi pour cela qu’il y a des paparazzis devant l’établissement. Il y a aussi Iku ou Ozu, le lycéen en proie à ses démons.
Cette histoire machiavélique et forte, joue sur une tension de tous les instants, sur les émotions des lecteurs, dès la première page et la fameuse formule du psychiatre : « J’ai la preuve que trois meurtriers se cachent parmi vous ». L’ambiance de tension est magnifiquement restituée par le dessin d’une redoutable efficacité de Yoshiki Tonogai. Les têtes de lapin sont de retour !
- Secret, volume 1
- Auteur: Yoshiki Tonogai
- Editeur: Ki oon, collection Seinen
- Prix: 7.65€
- Parution: 02 juillet 2015
Professeur Infini
Dans son laboratoire, le Professeur Infini a l’habitude de faire des expériences. Mais l’une d’elles a pour conséquence de faire apparaître des phénomènes étranges sur Terre. Edité par Gallimard, cet album jeunesse signé Marc Lataste conte les aventures du scientifique pour remettre en ordre ces désagréments.Résumé de l’éditeur :
L’expérience du Professeur Infini a mal tourné. Suite à la terrible explosion de sa machine interdimentionnelle, la frontière entre les mondes parallèles est fragilisée et d’effroyables créatures surgissent sur Terre pour ravager les cités. Avec ses drôles d’équipiers aux super-pouvoirs, le Professeur Infini saura-t-il restaurer l’équilibre entre les univers ?
On attend la suite des aventures de Professeur Infini avec impatience ! Une belle saga jeunesse est née !
- Professeur Infini
- Auteur: Marc Lataste
- Editeur: Gallimard, collection Bayou
- Prix: 16€
- Parution: 05 mai 2015
Magical Girl Site
Après Magical Girl of the End, les éditions Akata dévoilent le premier volume de sa série dérivée Magical Girl Site, un manga de Kentarô Satô. Bienvenue dans le monde des Magical Girl qui tentent de s’entre-tuer…Résumé de l’éditeur :
Aya Asagiri est une jeune fille malheureuse, harcelée au collège, frappée chez elle où l’attend tous les soirs un grand frère violent… Mais une nuit, alors qu’elle pense à se suicider, son ordinateur se connecte à un mystérieux site web, sur lequel un étrange personnage lui annonce qu’elle a été choisie pour devenir une Magical Girl ! Armée de sa baguette magique, elle va maintenant devoir choisir entre pardonner ou punir ceux qui lui ont fait du mal !!
©2014 by Kentarô Satô / Akitashoten, Japan
Magical Girl Site est la face plus sombre et plus angoissante de la série Magical Girl of the End. Il faut souligner que Kentarô Satô n’y va pas avec le dos de la cuiller : tout est réuni pour que le lecteur soit plongé dans un univers noir de science-fiction où l’action (les combats, humiliations et meurtres) est à son zénith. Alors que la série-mère est toujours en cours de publication au Japon (5 tomes sur 8), la série-sœur commence tambour-battant ! Des les premières pages, le mangaka sort la grosse artillerie pour accrocher le lecteur : à peine Asagiri sortie du foyer familial qu’elle est humiliée par ses camarades de classe. On découvre tout le malheur et les difficultés de la jeune lycéenne pour s’intégrer et passer des années d’étude joyeuses et simples. Violences verbales et physiques, tentative de viol sur sa personne, on sent que le manga va être dur et angoissant. Ce genre de manga (humiliations dans un lycée et vengeance), il y en a beaucoup actuellement de publié au Japon ou en France (l’excellent Revenge Classroom, Doki Doki) et celui-ci est très bon !
©2014 by Kentarô Satô / Akitashoten, Japan
Comme à chaque fois, c’est un jeune fille fluette, réservée et timide, asociale, qui subit ces violences et qui va se révéler être d’une grande force morale pour se venger. Alors que Kaname, son frère un homme intelligent, il lui fait aussi subir les pires humiliations. A la maison et donc en cours, sa vie est un cauchemar et la jeune fille à des idées suicidaires. Elle en prend conscience lorsqu’elle reçoit un message sur son ordinateur qui lui explique qu’elle va recevoir de grands pouvoirs, sous la forme d’un revolver qui anéantira ses maîtres chanteurs. Même si elle y est réticente au début, contre son gré, elle met hors état de nuire ses jeunes camarades.
Sa nouvelle alliée est Yatsumura, un Magical Girl qui veut elle aussi se venger et qui peut arrêter le temps. Elle lui explique aussi les tenants et les aboutissants du site et de ses nouveaux pouvoirs. Beaucoup plus froide et distante que Asagiri, elle la pousse dans ses retranchements, à changer d’attitude et de faire subir à ses maîtres chanteurs une énorme vengeance.
©2014 by Kentarô Satô / Akitashoten, Japan
Pertinent dans son approche et sa vision de la société japonaise, Kentarô Satô est un jeune mangaka à suivre. Il met en lumière les travers de la jeunesse de son pays : humiliations, fort taux de suicides, mal être, pression professionnelle et familial (il faut à tout prix réussir sa vie) par ce manga d’une grande noirceur et qui n’épargne rien au lecteur : les scènes de torture et de vengeance sont très réalistes. Les planches d’une grande cruauté alternent avec des pages plus classiques et c’est extrêmement fort !
- Magical Girl Site, volume 1
- Auteur: Kentarô Satô
- Editeur: Akita
- Prix: 6.95€
- Parution: 25 juin 2015
Area 51
Nevada. Area 51 est un lieu particulier : il regroupe toutes les créatures magiques rejetées par la civilisation. En plus de ces êtres fabuleux, on peut observer des êtres humains. Parmi eux, il y a Tokuko, inspectrice qui mènent des enquêtes dans cet univers parallèle. Publié par Casterman, Area 51 est un manga signé Hisa Masato.Résumé de l’éditeur :
Imaginez que toutes les divinités, toutes les créatures mythologiques et folkloriques, toutes les légendes d’hier et d’aujourd’hui existent vraiment… Imaginez encore qu’elles sont parquées dans une ville cachée du monde et forcées d’y mener une existence calquée sur celles des humains…Cette ville a un nom: AREA 51 ! Arpentez ses rues et risquez-vous dans ses bas-fonds sur les traces de McCoy, détective privée qui y a ouvert une agence d’enquête et filature, où elle accueille des clients à l’image de la faune locale.
L’Area 51 est le cinquante et unième état des Etats-Unis, au fin fond du Nevada. Afin de les cachés au reste du monde, tous les monstres connus et les créatures fabuleuses célèbres y sont parqués. Comme en quarantaine, ils doivent y vivre malgré leurs différences. Quelques humains les accompagnent, ceux qui sont aussi rejetés par la société. Ils doivent s’y faire une place et c’est le cas de Tokuko, une jeune détective. Afin de survivre dans ce lieu si étrange, elle accepte de nombreuses missions très lucratives, comme récupérer un vase ayant des bras dans un bar. Etincelles, bagarres : le bistrot est mis sans dessus dessous. Armée d’un pistolet original, cette fille d’une grand cynisme peut aussi compter sur Kishiro, un kappa as du volant, arrivé depuis peu dans l’Area 51.Le récit fantastique de Hisa Masato est une drôle de fable pulp et déjantée. Pour mettre en place son intrigue, il imagine un lieu où la corruption, la prostitution, la mafia et le crime sont légion. Cet endroit d’une grande noirceur est le repaire des monstres en tout genre. Décadence et violence sont donc au cœur de Area 51. Au milieu de ces créatures venues de tous les coins du monde, des différentes légendes, il y a Tokuko, un détective prête à tout pour engranger de l’argent. Ça pulse, c’est rythmé et les combats sont visibles à chaque page, et c’est ce qui plaît dans ce manga. L’auteur de Jabberwocky (Glénat) arrive en France avec une histoire aussi démente que la première publiée par l’éditeur grenoblois. Fasciné par les monstres, il en met plus en scène, plus noirs et plus criminels que pour le premier récit.Chaque intrigue et enquête se déroule sur un chapitre, ce qui permet à Misato de mettre du rythme dans son manga et de varier les plaisirs. Imaginatif et ingénieux, ce manga est aussi porté par un dessin influencé par les comics américains tels La ligue des gentlemen extraordinaires (Alan Moore), Sin City (Frank Miller) ou Anno Dracula (Kim Newman), comme il aime à le rappeler. Ces récits glauques et sombres le nourrissent et cela s’en ressent pour Erea 51, un polar d’une grande efficacité. Les planches sont soignées, précises et emplies de détails. Les trognes des monstres sont particulièrement abouties.
Area 51 : une belle série et un jeune auteur à suivre !
- Area 51, volumes 1, 2 et 3
- Auteur: Hisa Masato
- Editeur: Casterman, collection Sakka
- Prix: 7.95€
- Parution: 25 mars 2015 pour les tomes 1 et 2, 17 juin pour le 3
Furious
Cadence Lark est La Vigie, une super-héroïne unique et originale. Avec elle, point de salut, elle frappe jusqu’au sang tous les malfrats de la ville et c’est ce qui chagrine les policiers de la cité. Publié par Glénat dans sa nouvelle collection Comics, Furious conte les aventures de cette justicière un peu à part. L’album est signé Bryan JL Glass et Victor Santos.Résumé de l’éditeur :
Première super-héroïne de la création, Furious décide de purger ses péchés passés en exerçant une justice expéditive à la force rageuse de ses points. Elle fait face à un paradoxe : bien qu’elle essaie désespérément de faire le bien, ses méthodes musclées ne passent pas auprès du grand public qui a du mal à admettre que ses motivations sont pures. Pour tout dire, la quête de sensationnel de notre héroïne couplée au feu des médias nuit quelque peu à la crédibilité de sa rédemption, sans parler de son identité secrète… Et les autorités commencent à en avoir un peu marre de ses actes incontrôlés.
Dans la même veine que les super-héros un brin déjantés, Furious met en scène une justicière hors de contrôle. En effet, Bryan JL Glass dépeint Cadence Lark comme une ex-starlette plus en vogue (à cause de frasques et de la drogue) dotée de pouvoirs ultra-puissants et une capacité de voler. Mais voilà, lorsqu’elle intervient face à des criminels, son côté obscur ressort, au point qu’elle soit déchaînée et impossible à arrêter et ce jusqu’au sang. Sa colère n’est jamais assouvie et le lecteur ne connaîtra ni son passé ni ses motivations dans ce premier volume, malgré de nombreux flash-backs. Son côté ambivalent et très violent voilà ce qui accroche le lecteur malgré des interventions et des intrigues très classiques.D’ailleurs le scénariste déclare : «Au fond, Furious est le récit d’une rédemption : celle d’une ancienne enfant-star, Cadence Lark, qui, une fois adulte, est devenue une starlette habituée à faire la une de la presse people, avec ses frasques et ses déboires, et que le public s’amuse à détester, à ridiculiser. Cadence s’autodétruit devant l’objectif des paparazzis. Alors qu’elle s’apprête à toucher le fond, l’apparition de ses superpouvoirs lui fait réaliser quel monstre elle est devenue ; une introspection qui la conduit à vouloirs expier ses fautes passées. Son passé d’actrice refait surface alors qu’elle assume le rôle qu’elle s’est forgée, celui d’une super-héroïne en devenir. Un rôle, qui, elle le croit sincèrement, lui permettra de se racheter pour la vie de débauche qu’elle a vécue jusqu’alors ».
Suivie par tous les journalistes et la télévision à chacune de ses sorties, elle craque dès qu’elle aperçoit les malfrats. Pas de pitié pour les bandits (qui sont tous des psychopathes en puissance, bizarre non?), les habitants la surnomment La Furie au lieu de La Vigie comme elle le souhaiterait. Parfois cette ultra-violence peut laisser un peu pantois mais c’est pour le bien de l’histoire pleine de colère et de rythme du scénariste de Mice Templar et Thor First thunder and valkyrie (avec le même dessinateur). Malgré tout ces excès, l’héroïne semble plus humaine qu’il n’y paraît.La partie graphique confiée à Victor Santos est très efficace notamment grâce à un trait lisible et des couleurs pop. Il dit d’ailleurs de son travail sur Furious : « J’ai essayé d’adopter une approche artistique très personnelle. Il existe des milliers d’histoires de super-héros, alors comment pouvais-je présenter une personne capable de voler de manière innovante ? Comment pouvais-je dessiner des superpouvoirs tout en construisant une narration intelligente ? Là réside l’essentiel de mon travail. J’ai fait en sorte de créer une narration originale, aux couleurs très pop, très éloignée du classicisme. C’est une histoire peu commune, de notre création. Je voulais que le dessin reflète tout cela ».
- Furious, volume 1 : Star déchue
- Scénariste : Bryan JL Glass
- Dessinateur : Victor Santos
- Editeur: Glénat Comics
- Prix: 14.95€
- Sortie: 09 juin 2015
Star Wars – Rebels
De Star Wars, on connaît tout : les films de George Lucas, les romans ou les adaptations en bande dessinée. Delcourt dévoile Rebels, de Martin Fisher, mis en image par Bob Molesworth et Ingo Römling. Ce recueil de trois histoire est une déclinaison jeunesse des combattants rebelles pour les 8-12 ans.Résumé de l’éditeur :
Star Wars Rebels propose de découvrir une planète occupée et contrôlée d’une main de fer par les Forces Impériales. Dans cet univers chaotique, quelques habitants s’allient et décident d’unir leurs forces pour lutter contre les Stormtroopers. À bord du vaisseau Ghost, nos héros font preuve d’ingéniosité, de persévérance et de courage pour affronter de nouveaux représentants du côté obscur de la Force.
– Course d’obstacles. Les membres de l’équipage de Ghost sont inquiets, le vaisseau doit être réparé. Pour cela, ils font une halte sur la Station Osisis, gouvernée de main de maître par Galus Vez. Alors qu’il pourrait les dénoncer à l’Empire et au passage empocher une belle somme d’argent, il décide de jouer les pièces de réparation à la course. Aidée du robot Chopper, Héra s’élance…
– Apprendre la patience. Ezra est un apprenti Rebelle. Il doit se perfectionner et c’est Kanan qui s’en charge. Et on ne peut pas dire que cela soit simple : le premier joue les fortes têtes. Il doit apprendre la patience, surtour que le Ghost est pris dans une tempête ionique et qu’il est pourchassé par les troupes impériales.
– Le faux Jedi. Kanan atterrit en urgence sur la planète dirigée par Yeleb, qui serait un Jedi. Après avoir repris connaissance, le Rebelle met à mal la théorie du chef…
Rebels est une série qui se déroule entre l’épisode III (La revanche des Sith) et l’épisode IV (Un nouvel espoir) dans la saga. Se situant cinq ans avant le IV, elle met en scène les Rebelles qui luttent contre les forces du Mal de l’Empire. A bord du Ghost, ces héros doivent faire face aux troupes impériales, se cacher ou jouer aux plus fins avec les autres peuples prompts à le livrer à Dark Vador. La série est avant tout une déclinaison en bande dessinée de la série télévisée. Pour ce premier album (sur 3 prévus), Martin Fischer livre trois mini-récits indépendants, plus ou moins égaux. Pour plaire à son public et l’accrocher (8/12 ans), il les fonde avant tout sur l’action et légèrement sur la psychologie des personnages (pas le temps ou dans les futurs tomes ?). Pourtant, c’est bien la dernière histoire (Le faux Jedi) qui est la plus intéressante puisqu’elle permet au lecteur de se poser de multiples questions : Où Yeleb a-t-il trouvé le sabre laser ? Pourquoi se fait-il passer pour un Jedi ? Sa fausse identité lui permet d’avoir une emprise sur les autres, comme un dictateur ?Les deux dessinateurs proposent des planches colorées et plutôt réussies (on préférera celles de Bob Molesworth à celles de Ingo Römling).- Star Wars Rebels, tome 1
- Scénariste : Martin Fischer
- Dessinateurs : Bob Molesworth et Ingo Römling
- Editeur: Delcourt, Star Wars
- Prix: 10.95€
- Sortie: 17 juin 2015
My teen love
Miu et Keita, amis d’enfance, se rapprochent et tombent amoureux. Pourtant tout n’est pas simple, si la jeune fille est dévouée aux taches du foyer, le lycéen est assailli par les demandes de prétendantes depuis qu’il est revenu dans sa ville natale. My teen love est un manga de Shizuki Fujisawa et publié par Pika.Pour vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez relire la chronique Case Départ, en cliquant ici.
Résumé de l’éditeur :
Keita a surpris les paroles de Miu, c’est incroyable mais elle l’aime. Son secret révélé, la jeune fille s’enfuit. Elle se pose mille questions et s’inquiète de la réaction de Keita, mais le garçon est décidément plein de surprise. Les deux amis se confient l’un à l’autre et s’avouent un amour mutuel, qui a pris naissance il y a bien longtemps… Mais comment aborder une relation amoureuse lorsqu’on est les meilleurs amis du monde depuis l’enfance ?
Cette belle romance est portée par le début de leur couple, par la naïveté et la jalousie de Miu mais surtout par l’humour très présent du fait des personnages secondaires (la famille et les camarades de classe), ainsi que la jeune fille (les bons de réduction).
- My teen love, volume 2/8
- Auteure: Shizuki Fujisawa
- Editeur: Pika
- Prix: 6.95€
- Parution: 15 juillet 2015
Et pour quelques pages de plus…
Pour compléter notre sélection de la semaine, Case Départ vous conseille aussi les albums suivants :
Le dictionnaire illustré
de Laurent Baffie
Le plus célèbre sniper du PAF a composé son Dictionnaire publié par Kero et a eu un grand succès éditorial. Les éditions Jungle ont proposé à Chaunu de le mettre en image ; ce qui donne le très drôle Dictionnaire illustré de Laurent Baffie.Résumé de l’éditeur :
Enfin un dictionnaire drôle ! Laurent Baffie nous donne ses propres définitions des mots de la langue française, le tout avec beaucoup d’humour et de second degré. Dans sa version illustrée, chaque définition du dictionnaire est accompagnée d’une illustration décalée signée Chaunu.Grand travailleur, Laurent Baffie n’est pas uniquement un sniper télé et un bon animateur radio, c’est aussi un auteur très drôle d’essais (Tu l’as dit Baffie ou 500 questions que personne ne se pose) ou de pièces de théâtre (Toc-Toc, Sexe magouille et culture générale ou Les bonobos). Pour ce dictionnaire, tel un Abécédaire, il égrène toutes les lettres de l’alphabet et propose sa définition d’un mot. Cet ouvrage n’est pas à mettre dans toutes les mains, parce que Baffie adore l’humour noir parfois méchant (c’est pour cela qu’on l’aime), décalé et un peu scatologique. Si cela divise (il a beaucoup de détracteurs), à Case Départ on a beaucoup aimé.Les illustrations très abouties d’Emmanuel Chaunu sont elles aussi un vrai plus. Le dessinateur que l’on peut lire dans les colonnes de Ouest-France ou L’Union apporte sa dose d’humour (une belle plus-value) grâce à un trait humoristique efficace.
- Le dictionnaire illustré de Laurent Baffie
- Scénariste : Laurent Baffie
- Dessinateur : Chaunu
- Editeur: Jungle et Kero
- Prix: 13.95€
- Sortie: 22 avril 2015