5 août, 2015
L’étude du Dr Seneff sur l’effroyable glyphosate de Roundup dont les récoltes de blés sont aspergées au États-Unis dévoile la manière dont cette toxine mortelle nuit au corps humain en décimant les microbes intestinaux bénéfiques avec comme fin tragique la maladie, la dégénérescence, et des souffrances généralisées.
Voici la vraie raison pour laquelle le blé est toxique ( et il ne s’agit pas du gluten)Les histoires sont devenues beaucoup trop fréquentes pour qu’on les ignore.Des emails de gens avec des problèmes digestifs ou allergiques au blé aux États-Unis n’ont présenté aucun symptôme quand ils ont essayé de manger des pâtes en vacances en Italie.Les parents confus se demandent pourquoi la consommation de blé déclenchait parfois des réactions auto-immunes chez leurs enfants, mais pas tout le temps. Chez moi, j’ai longtemps réfléchi à la raison pour laquelle mon mari peut manger le blé que je prépare à la maison, alors qu’il a des problèmes digestifs dès qu’il mange un petit pain au restaurant.Il y a clairement quelque chose dans le blé que le grand public ignore. Cela va bien au-delà du biologique et du non biologique, du gluten ou de l’hybridation parce que même le blé conventionnel ne déclenche pas de symptômes pour ceux qui mangent du blé ailleurs dans le monde.Voici la vraie raison pour laquelle le blé est toxique ( et il ne s’agit pas du gluten) :
Mais que se passe t-il avec le blé ?
Depuis un certain temps, je pensais secrètement que le blé aux États-Unis doit, en réalité, être génétiquement modifié. L’invasion du blé OGM qui envahit secrètement l’approvisionnement alimentaire nord-américain semble être la seule chose qui fasse sens, et cela pourrait expliquer les différentes expériences dont j’ai entendu parler.J’en ai conclu qu’il ne pouvait pas s’agir du gluten ni de l’hybridation du blé. Le gluten et le blé hybride sont consommés depuis des milliers d’années. Donc ce n’était pas du tout logique que ce soit la raison pour laquelle tant de gens ont soudainement des problèmes avec le blé et le gluten depuis ces 5-10 dernières années.Finalement, la réponse est venue au cours d’un dîner il y a quelques mois avec un ami qui était bien au courant du processus de production de blé. J’ai commencé à faire des recherches dessus pour moi-même, et franchement, j’ai été horrifiée par ce que j’ai découvert.Bonne nouvelle, la raison pour laquelle le blé est devenu tellement toxique aux États-Unis n’est pas parce qu’il est secrètement OGM comme j’avais peur (Dieu merci!).En fait, le problème réside dans la manière dont le blé est cultivé et récolté par les agriculteurs conventionnels.
Le protocole de la récolte de blé tendre aux États-Unis consiste à arroser les champs de blé de Roundup plusieurs jours avant que les moissonneuses-batteuses travaillent dans les champs car cela permet d’avoir une récolte plus importante, plus facile et plus tôt.L’application avant la récolte d’herbicide Roundup ou d’autres herbicides qui contiennent du glyphosate mortel sur le blé et l’orge comme agent desséchant a été suggérée dès 1980. Depuis c’est devenu la routine au cours des 15 dernières années et on l’utilise comme agent desséchant entre 7 à 10 jours avant la récolte dans l’agriculture conventionnelle.Selon le Dr Stephanie Seneff du MIT, qui a étudié le problème en profondeur et qui a récemment présenté le sujet lors d’une conférence nutritionnelle à Indianapolis, la dessiccation des cultures de blé non-organique avec du glyphosate juste avant la récolte est entrée en vogue dans les années 1990. Résultat, la plupart du blé non-organique aux États-Unis est désormais contaminé au glyphosate.Seneff explique que lorsque vous exposez du blé à un produit chimique comme le glyphosate, il libère effectivement davantage de grains ce qui donne un rendement légèrement supérieur : « il se « transforme en grain » car il meurt. Quand il se dessèche, il libère le grain », déclare le Dr Seneff.Selon le Département américain de l’Agriculture, depuis 2012, 99% du blé dur, 97% du blé de printemps, et 61% du blé d’hiver est pulvérisé d’herbicides. Cela représente une augmentation de 88% pour le blé dur, 91% pour le blé de printemps et 47% pour le blé d’hiver depuis 1998. Voici ce que le cultivateur de blé Keith Lewis a à dire concernant cette pratique :« Je suis cultivateur de blé depuis 50 ans et il y une pratique de production de blé très courante qui est l’application de l’herbicide Roundup (glyphosate) juste avant la récolte. Le Roundup est autorisé pour lutter contre les mauvaises herbes avant la récolte. Les agriculteurs aiment cette pratique car le Roundup tue la plante ce qui permet de récolter plus tôt.
Un champ de blé mûrit souvent de façon inégale, ainsi l’application de Roundup avant la récolte unifie les parties vertes du champ avec les plus matures. Le Roundup permet de tout récolter en même temps.Cette pratique n’est pas autorisée. Les agriculteurs l’appellent à tort « la dessiccation. » Les consommateurs de produits fabriqués à partir de farine de blé consomment sans aucun doute des quantités infimes de Roundup. Une parenthèse intéressante, le malt d’orge qui est transformé en bière n’est pas accepté sur le marché s’il a été pulvérisé de Roundup avant la récolte. Les lentilles et les pois n’ont pas leur place sur le marché s’ils ont été pulvérisés de Roundup avant la récolte… mais le blé oui.. Cette pratique agricole me préoccupe beaucoup et elle devrait également préoccuper les consommateurs de produits à base de blé.Voici ce que ce cultivateur de blé avait à dire concernant la pratique de l’utilisation d’herbicides pour dessécher le blé :
Cette pratique est mauvaise. Il y a certains de mes collègues agriculteurs qui le font, et c’est triste. Heureusement pour vous, nous ne le faisons pas tous. Étant l’agriculteur et également le président d’une entreprise, nous sommes fiers de dire que nous n’utilisons jamais de Roundup sur notre blé !Cette pratique ne se limite pas aux États-Unis. La Foods Standards Agency du Royaume-Uni indique que l’utilisation de l’herbicide Roundup pour déshydrater le blé, provoque une présence régulière de résidus de glyphosate dans les échantillons de pain. Cependant, d’autres pays européens prennent conscience du danger. Aux Pays-Bas, l’herbicide Roundup est totalement interdit et en France il le sera à partir du 1er janvier 2016 mais pour les particuliers uniquement.L’utilisation de Roundup sur les cultures de blé pendant toute la saison de croissance et comme déshydratant juste avant la récolte peut faire économiser de l’argent aux agriculteurs et augmenter les profits, mais c’est dévastateur pour la santé du consommateur qui consomme des grains de blé chargés de résidus de glyphosate.Le tableau ci-dessous comparant la montée en flèche des applications de glyphosate sur les cultures de blé aux États-Unis depuis 1990 et l’incidence de la maladie cœliaque, est une étude de décembre 2013 publiée dans la revue Interdisciplinary Toxicology examinant le lien entre le glyphosate et les maladies auto-immunes.
Voici la vraie raison pour laquelle le blé est toxique Même si l’industrie de l’herbicide affirme que le glyphosate est peu toxique pour les humains, la recherche publiée dans le Journal Entropy soutient le contraire en faisant la lumière sur la façon dont le glyphosate perturbe la physiologie des mammifères..Rédigée par Anthony Samsel et Stephanie Seneff du MIT, l’étude examine le glyphosate qui inhibition les cytochromes P450 (CYP), un composant négligé de toxicité létale pour les mammifères.L’idée largement acceptée est que le glyphosate n’est pas dangereux pour les humains ou les mammifères. Ce point de vue erroné est tellement répandu dans la communauté de l’agriculture conventionnelle que les vendeurs de Roundup sont connus pour avoir la bêtise d’en boire pendant les présentations !Mais ce n’est pas parce que le Roundup ne vous tue pas immédiatement qu’il n’est pas toxique. En fait, l’ingrédient actif du Roundup perturbe de façon létale toute la voie du shikimate présente dans les microbes intestinaux bénéfiques qui est responsable de la synthèse des acides aminés essentiels.Les bactéries intestinales, également appelées probiotiques, jouent un rôle essentiel dans la santé humaine. Les probiotiques aident à la digestion, préviennent la perméabilité du tractus gastro-intestinal ( qui décourage le développement de la maladie auto-immune), synthétisent les vitamines et fournissent les bases d’une immunité robuste. Concrètement :
Le Roundup perturbe de manière significative le fonctionnement des bactéries bénéfiques dans les intestins et contribue à la perméabilité de la paroi intestinale et à l’expression consécutive des symptômes des maladies auto-immunes.
En synergie avec la perturbation de la biosynthèse des acides aminés importants par la voie du shikimate, le glyphosate inhibe les enzymes cytochromes P450 (CYP) produites par le microbiome intestinal. Les enzymes CYP sont indispensables à la biologie humaine car elles détoxifient les nombreux composés chimiques étrangers, les xénobiotiques, auxquels nous sommes exposés dans notre environnement moderne d’aujourd’hui.Par conséquent, les humains exposés au glyphosate par l’utilisation de l’herbicide Roundup dans leur collectivité ou par l’ingestion de ses résidus sur les produits alimentaires industrialisés deviennent encore plus vulnérables aux effets néfastes des produits chimiques et autres toxines environnementales qu’ils rencontrent !Ce qui est pire, c’est que l’impact négatif de l’exposition au glyphosate est lente et insidieuse au fil des mois et des années car l’inflammation pénètre progressivement dans les systèmes cellulaires de l’organisme.Les conséquences de cette inflammation systémique sont la plupart des maladies et des affections associées au mode de vie occidental :- Problèmes gastro-intestinaux
Obésité
Diabète
Maladies cardiovasculaires
Dépression
Autisme
Infertilité
Cancer
Sclérose en plaques
Maladie d’Alzheimer
Et la liste est encore longue…