Concert Philippe Lavil à Agde

Philippe Lavil sur la scène flottante à Agde le 11 août 2015 à partir de 21h00

Philippe Lavil embarque pour la scène estivale le 11 août 2015

Concert gratuit

Philippe Lavil, de son vrai nom Philippe Durand de la Villejegu du Fresnay, est un chanteur dont la carrière a connu plusieurs phases musicales depuis ses débuts dans les années 70 et nombre de ses chansons sont dès lors entrées dans la mémoire populaire. S'orientant tantôt vers les Antilles, tantôt vers un style dandy, elles couvrent tous les registres de cet artiste qui a tracé son propre chemin au gré de ses aspirations sans jamais renier ses origines.

Le 11 août, la scène estivale deviendra le terrain de jeu de ce musicien populaire, entre rétrospective de ses tubes majeurs et communion, forcément chaleureuse, avec le public.

Lavil débarque en métropole

Le chanteur est né le 26 septembre 1947 à Fort-de-France en Martinique, d'une famille d'Antillais blancs, des "béké" comme on dit là-bas, installés sur cette île depuis 1750.

Lorsque le jeune Philippe Lavil arrive en métropole en 1960, il découvre une autre vie et une autre musique, passant de la musique des Caraïbes au rock, à Johnny Hallyday ou encore aux Beatles. Le jeune homme rêve déjà de devenir chanteur et enregistre, durant ses études, un premier 45 tours en 1969, "À la califourchon".

Mais c'est l'année suivante qu'il connaît son premier grand succès. Profitant de son physique de play-boy qui plaît à la gent féminine, il grave "Avec les filles, je ne sais pas", dont un album, au titre éponyme, est tiré. S'ensuivent plusieurs albums et plusieurs singles, avant que Philippe Lavil ne prenne de la distance avec l'industrie musicale et ne retourne sur son île natale.

Retour en fanfare

Après son retour en France en 1975, il partage la scène de l'Olympia avec Julien Clerc et grave le titre "Hey Mister Lee" en 1976, qui deviendra son meilleur succès de l'époque.

En 1978, malgré des textes signés Didier Barbelivien et Alain Souchon, son album "Février" ne rencontre pas le succès escompté. Plusieurs fois, il pense arrêter la musique, mais se donne une dernière chance. Et cette dernière chance sera un coup de maître. Composé par Didier Barbelivien - encore lui - "Il tape sur des bambous" devient le tube de l'été 1982, s'écoulant à plus d'1,5 million d'exemplaires. En 1985, le chanteur sort un nouveau tube aux accents ensoleillés, "Elle préfère l'amour en mer". Creusant toujours le même sillon, sort en 1986, l'album "Nonchalances" qui inclut deux chansons de Philippe Lavil largement diffusées, "Elle tricote des pulls pour personne" et "La femme qui dit jamais je t'aime".

Enfin, pour conclure sa période faste, il enregistre un duo avec Jocelyne Bérouard, du groupe zouk Kassav, "Kolé Séré", qui devient un énorme hit en 1987.

Entre soleil et introspection

Philippe Lavil souhaite alors s'éloigner de l'image qu'on lui donne et conce-voir des œuvres plus personnelles. En ce sens paraît "De Bretagne ou d'ailleurs" en 1990, puis "Y'a plus d'hiver" dans un style dandy et crooner, qui ne rencontrent malheureusement pas le succès escompté, excepté le titre "Si Marianne était noire".

Dès lors, l'artiste va suivre sa propre voie, ses propres envies et, surtout, jouer simplement de la musique en donnant du plaisir. Il enchaîne les albums qui renouent avec les musiques ensoleillées de ses débuts, et collabore avec plusieurs artistes tels que Laurent Voulzy ou Louis Chedid.

Ambassadeur de la culture antillaise, auteur à part entière, Philippe Lavil fera partager le mardi 11 août, sur la scène estivale, sa musique gorgée de soleil et sa personnalité chatoyante.