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1235. Si Dieu existait, il ne permettrait pas que l'on jette les gens vivants dans des fours.*

Publié le 07 août 2015 par Samarian
* citation tirée du livre
1235. Si Dieu existait, il ne permettrait pas que l'on jette les gens vivants dans des fours.*
Le journal de Rutkade Rutka Laskieréditions Robert Laffont
Où le trouver
De quoi ça parle:Rutka vit dans un ghetto juif pendant la seconde guerre mondiale, elle a 14 ans et tient un journal.
La quatrième de couverture:Rutka a 14 ans. Comme beaucoup de jeunes filles de son âge, elle tient un journal. Elle y raconte ses joies, ses déceptions, ses peurs et ses premiers émois. Un journal presque ordinaire. Sauf que Rutka vit cloîtrée dans le Ghetto de Bedzin, en Pologne, en 1943. En marge de ses préoccupations d'enfant, elle nous dévoile son quotidien avec une étonnante lucidité et simplicité. Un regard empreint d'humanité sur la barbarie des hommes.
Pourquoi j'ai choisi ce livre:
J'ai toujours été intéressée par les livres traitant de la seconde guerre mondiale, en particulier ceux traitant de la vie des juifs à cette époque. Comme si je me devais de les lire pour que le devoir de mémoire perdure.
Summer break challenge: 8/10
11.Lire une non-fiction

1235. Si Dieu existait, il ne permettrait pas que l'on jette les gens vivants dans des fours.*

source


Ce que j'en ai pensé:
Rutka parle finalement très peu de la guerre et de sa vie dans les ghettos. Après tout, elle n'a que 14 ans et elle vit déjà ainsi depuis 4 ans, plus d'un tiers de sa vie. Elle est comme toutes les jeunes filles, amoureuse, fâchée avec ses amis, en colère de ne pas avoir plus de liberté. Pourtant à certains moment (surement de désespoir) Rutka laisse entrevoir la situation. Elle semble n'avoir aucun doute sur son sort. Elle sait qu'elle ne survivra pas à la guerre.
Son journal à été rédigé dans ce but et ça laisse parfois l'impression qu'elle s'est censurée. Il y a beaucoup de noms qui se mélangent, de personnes qui apparaissent et disparaissent sans explications. C'est frustrant. Le journal est d'ailleurs très court, à peine 4 mois. Jusqu'à la déportation à Auschwitz.

1235. Si Dieu existait, il ne permettrait pas que l'on jette les gens vivants dans des fours.*

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J'ai été beaucoup plus touchée par la seconde partie, qui raconte comment le journal est arrivé dans les mains de la famille de Rutka. Je pense avoir lu toute cette partie en pleurant. Comment ne pas être touchée par ce père, unique survivant. Par cette fille qui apprend un jour l'existence de cette demi-sœur et de ce demi-frère au destin si tragique.
De part mes recherches sur internet, j'ai découvert que Rutka n'avait pas été gazée immédiatement. Elle aura survécu 8 mois à Auschwitz. En décembre 43, elle attrape le choléra. Défigurée, affaiblie, elle est emmenée jusqu'aux chambres à gaz dans une brouette poussée par une de ses amies. Pendant le trajet  Rutka la suppliait de s’approcher des barbelés pour s’y jeter et mais elles étaient surveillée par un SS.
La troisième partie est écrite par un historien et l'Histoire est très bien expliquée, elle "gâche" cependant un peu le début en expliquant les choses de manière terre à terre.
Conclusion : Encore une fois je ne m'estime pas avoir le droit de juger ce livre.
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Besoin de vous: Il faut que j'éradique mes fautes d'orthographes alors n'hésitez pas à me les signalez si vous en voyez.

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