Ce 20 août sortira aux Editions Héloïse d’Ormesson le nouveau roman d’Emilie de Turckheim intitulé Popcorn Melody.
Bienvenue à Shellawick, un bled du Midwest en plein milieu d’un désert de cailloux noirs. Dans cette ville dortoir, tous les jours sont les mêmes, et la moitié des habitants travaillent dans l’usine de popcorn d’une grosse société.
Tom Elliott y tient le seul petit supermarché, et c’est lui qui nous raconte l’histoire. Son passé, la vie dans les rayons et dans les rues et sa philosophie de la vie. A savoir, il n’y a pas besoin de superflu, il ne propose dans ses rayons que de quoi pour ne pas mourir de faim, se laver, et tuer les mouches (indispensable dans ce désert).
La clientèle s’y est faite, mais voilà, le jour où un immense supermarché moderne et climatisé ouvre à Shellawick. Lorsque tout est proposé à la clientèle, et surtout le superflu et l’inutile, les habitues et les mentalités changent.
Avis de tempête en perspective sur le quotidien de ce bled du désert.
Pour être tout à fait honnête, nous avons eu du mal à entrer dans l’histoire et à accrocher au style d’écriture de l’auteure. Mais une fois ce petit effort effectué, on se laisse porter par cette galerie de personnages hauts en couleurs et pas l’humour cynique que porte Emilie de Turckheim sur cette société de consommation.
Popcorn Melody d’Emilie de Turckheim, Editions Héloïse d’Ormesson, 200 pages, 18€.