En clair : tout devrait disparaître! Plus aucune garantie collective pour les agents, flexibilité, polyvalence et à la clé menaces de licenciements. Ce serait un bouleversement incroyable, la mise à bas de l'édifice construit par les luttes depuis 50 ans, un fonctionnement totalement calqué sur celui des entreprises privées.
En réalité, ce document résume le plan de destruction de la fonction publique du gouvernement.
Alors une question grave est posée. Comment comprendre, et accepter sans rien faire, que les directions des organisations syndicales signent protocole sur protocole sur le "dialogue social" avec le gouvernement? Comment admettre une seule seconde d'engager un dialogue social approfondi avec des gens qui veulent casser murs et toits des services publics n'en laisser que des courants d'air?
Deux démarches immédiates s'imposent : faire connaître ce plan, d'une part, et d'autre part interpeller les responsables syndicaux, les partis d'opposition, dont la responsabilité est de faire échec à ce plan dévastateur. Et qu'ils commencent par retirer leurs signatures des accords sur le "dialogue social" avec le gouvernement.
C'est possible, mais ... le temps presse!