En France, la réglementation concernant l'inscription des prénoms des enfants aux registres de l'état civil est claire : « si le prénom paraît contraire à l'intérêt de l'enfant », le juge aux affaires familiales peut être saisi pour s'opposer au choix du prénom. Le dernier prénom refusé en France ? Titeuf, en 2012. Un jugement que les parents ont du juger pô juste...
Malheureusement, tous les enfants n'ont pas cette chance ! Certains prénoms acceptés par la législation ne s'avèrent pas moins difficiles à porter et supporter toute une vie. Parce qu'ils appellent des jeux de mots pourris, parce qu'ils sont très (mal) connotés, parce qu'ils rappellent une chanson populaire, où parce qu'ils sont tout simplement difficiles à assumer...
Fourchette & Bikini a dressé une liste de 10 prénoms féminins et masculins difficiles à porter...
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Mégane
Ah, la première personne qui a lancé la mode des « prénoms de voiture » devait être spécialement sadique ! Parce que quand on s'appelle Mégane, on prend un abonnement à vie à toutes les blagues auto-moto bien pourries style « tu t'appelles Mégane Renault non ? », ou « Hé, Mégane, t'es garée où ? ». Il faut vraiment être vicieux pour vouloir imposer ça à la chair de sa chair...
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Clitorine
Clitorine, c'est LE prénom féminin qui fait de plus en plus parler ces derniers temps, sans que l'on sache trop d'où il vient, et s'il a vraiment déjà été attribué à des filles... Quoi qu'il en soit, même si on ne veut pas jouer les prudes, on ose à peine imaginer les bonnes blagues bien vaseuses que doit subir une Clitorine tout au long de sa vie. Allez, on l'inscrit d'office à une bonne psychanalyse !
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Mélissa
Mélissa, c'est un prénom charmant, dynamique, et tout et tout. Mais quand on s'appelle Mélissa, il y a de fortes chances qu'au moins une fois par jour un collègue de boulot hilarant nous demande si on a des seins tout pointus, ou toujours notre vertu, ou si on vit toujours dévêtue. Merci Julien Clerc !
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Bulle
Bulle, c'est un prénom féminin tout mignon...pour une poupée, pour une peluche, ou comme surnom à la rigueur ! Et dans la vraie vie, pour une petite fille qui ne dépassera jamais les 5 ans, qui ne devra jamais affronter une cour de récré pleine d'ados moqueurs, ou le marché du travail plein de méchants adultes !
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Pomme
Pomme, on ne sait pas trop si c'est un prénom-fruit comme Prune ou Clémentine, ou si c'est plutôt un prénom que des geeks français donnent à leur enfant en clin d’œil à Apple, la marque. Dans tous les cas, une chose est sûre : avec un prénom pareil, les pommes vont s'en prendre plein la poire toute leur vie (même à la rédac' on n'a pas pu s'empêcher, alors...).
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Kevin
Kevin, ça fait partie de ces prénoms d'origine anglo-saxonne qui ont été très en vogue à la fin des années 90 en France. Un peu comme Johnny, Dylan et Kelly (merci les séries américaines!), ça faisait cool et dans le vent. Petit problème : en 2015, s'appeler Kevin ça fait pas super beau, mais plutôt super-beauf ! Surtout si on a un nom de famille 100% franchouillard, style Kevin Rousseau.
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Maxime
Maxime (ou Maximilien, ou Maxence) n'est pas vraiment un prénom difficile à porter dans le sens où il n'est pas spécialement connoté et qu'il n'est ni laid ni ringard. Mais bon, les Maxime, dans 99% des cas, on les surnomme « Max ». Et dans 99%, on leur fait toujours la bonne blague : « hé, vendredi soir, tu es libre Max ? ». LOL. Ou pas.
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Justin
Justin, c'est un prénom doublement difficile à porter pour un garçon. Parce que les Justin, une fois sur deux, on leur demande si leur nom de famille « ça serait pas Bridou par harsard », ha ha ha. Et quand on ne leur fait pas cette vanne la, on leur demande si leur prénom, c'est pour rendre hommage à Justin Timberlake. Euh, bon, ben...
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Lého
Lého, c'est un prénom qui s'inscrit dans une mouvance actuelle assez bizarre (et moche, n'ayons pas peur des mots!) : franciser un maximum des prénoms français pourtant très compréhensibles. Bon courage à tous les Lého qui vont devoir, toute leur vie, dire « ha non, moi c'est LéHo avec un H »...
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Adolf
Appeler son enfant Adolf au 21ème siècle, c'est lui donner un accès illimité et à vie aux regards en coin, aux mines atterrées, aux messes basses dès qu'il aura prononcé son prénom en public. Est-ce qu'on a vraiment envie que notre enfant supporte ça toute sa vie... ?
Alissa Brissat